a gestion laboratoire des empreintes « traditionnelles » en prothèse fixée (par opposition aux empreintes numériques) est un vaste sujet. Il a été maintes et maintes fois traité, sous différents aspects, tant du point de vue des matériaux utilisés, que des techniques de mise en œuvre. Plutôt que de parler une fois de plus de ceux-ci, cet article souhaite plutôt envisager le traitement de l’empreinte en fonction de ses tenants et ses aboutissants pratico-pratiques, et des habitudes mutuelles au cabinet et au laboratoire, quelques fois source de problèmes.
Chaque prothésiste applique sa technique d’empreinte, qui de l’habitude, qui d’un savoir-faire transmis, acquis et immuable, qui d’une réflexion autour d’un poste parfois ingrat ou d’un véritable retour d’expérience. Mais cette routine de process tient, elle, toujours compte des nécessités modernes du traitement des empreintes, en particulier en implantologie.
De plus, ce poste parfois négligé peut s’avérer la source de bien des solutions à des problèmes récurrents et, a contrario, à l’origine de bien des problèmes que l’on essaye de résoudre de manière plus prothétique. Il convient donc d’analyser les fondamentaux quotidiens nécessaires à considérer pour avoir un traitement pertinent des empreintes fixées au laboratoire. Sans rentrer dans des considérations techniques de haut vol, voyons les éléments importants à considérer avant le traitement des empreintes.
La composition
Au laboratoire, on considère souvent que la composition des empreintes n’engage aucune considération particulière et qu’elle n’est finalement liée qu’à un choix clinique. Pourtant, la composition de certains produits courants impose une gestion particulière.
Les hydrocolloïdes
Les plus anciens se souviendront des hydro-colloïdes réversibles, sur une base d’un gel dit « agar-agar » qui n’ont plus beaucoup cours.
Les irréversibles à base de sel d’alginate…