Questions
- Quels choix de technique s’offrent à nous pour réaliser la RIP ?
- Combien de place peut-on gagner par la RIP ?
- La RIP est-elle envisageable lorsque les dents ne sont pas alignées ?
1 – Quels choix de technique s’offrent à nous pour réaliser la RIP ?
La RIP peut se faire de façon manuelle ou mécanique.
Le choix de l’une ou l’autre technique tient compte de paramètres :
- liés au patient (sensation douloureuse, sensibilité, appréhension) ;
- liés au praticien (confort d’exécution, facilité d’accès et de réalisation et précision quant à la quantité de RIP obtenue) ;
- liés à l’état de surface amélaire à la suite de cette réduction.
La technique manuelle est une première étape incontournable pour supprimer le point de contact, mais elle est ensuite longue et laborieuse pour le praticien, surtout dans les zones postérieures, et désagréable pour le patient.
L’état de surface obtenu montre un aspect très strié et irrégulier (fig. 1).
À côté de la technique manuelle, plusieurs techniques rotatives sont disponibles :
- des disques pleins : ils sont efficaces et rapides, mais impressionnants pour le patient, et présentent un risque non négligeable de léser les tissus mous avoisinants ;
- des disques segmentés oscillants, bien plus sécurisants pour le praticien, rapides et efficaces, proposant huit positions, adaptés aux zones postérieures. Le ressenti patient est beaucoup plus doux ;
- des fraises diamantées spécifiques, comme celles proposées par Komet (par exemple : 8392.314.016 et 8859.314.010).
Les études macroscopiques montrent une surface amélaire bien plus régulière qu’avec la méthode manuelle (fig. 2).
Grâce au panel de disques existant, l’émail peut être réduit exactement de la quantité nécessaire et prévue par le plan de traitement.