Le rôle de l’assistante en prothèse fixée

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire (page 26-31)
Information dentaire
Les traitements par prothèse fixée regroupent des restaurations corono-radiculaires (inlay-cores), coronaires partielles (inlays, onlays, facettes) ou périphériques (couronnes).
Elles peuvent être unitaires ou plurales (bridges), dento-portées, implanto-portées ou bien encore mixtes. Toutes ces thérapeutiques ont en commun des étapes de préparations, d’empreintes, une phase de temporisation, un essai clinique et enfin l’assemblage.
Nous proposons de détailler le rôle de l’assistante au cours de ces étapes techniques et dans la communication avec le laboratoire de prothèse.

Réparation du plateau technique

Les étapes préliminaires de préparation du plateau technique, confiées à l’assistante, possèdent beaucoup de points communs avec l’ensemble des actes d’odontologie.
La mise en place des matériaux et du matériel nécessaire à l’acte peut être facilitée par l’emploi de fiches de protocole détaillées. Comme en chirurgie, ces « check-lists » établies par le praticien avec l’assistante sont importantes pour standardiser au maximum les séances et obtenir une qualité de réalisation constante (fig. 1).

Un certain nombre de principes pour optimiser l’asepsie sont d’ailleurs rappelés dans l’article dédié à ce sujet.

Les différentes empreintes
La déflexion gingivale

Plusieurs techniques permettent de refouler les tissus parodontaux marginaux : l’éviction gingivale par des fraises ou un bistouri électrique, ou la déflexion gingivale qui préserve les structures biologiques.
Cette dernière peut être effectuée à l’aide de cordonnets de différentes sections en fonction de la situation clinique (comme Ultrapak d’Ultradent) ou de pâtes à base de silicone ou de kaolin/chlorure d’aluminium (Expasyl, Pierre Rolland)(fig. 2).

Matériaux et techniques

Les matériaux élastomères sont de deux types : les silicones ou polyvinyles siloxanes PVS et les polyéthers.
Les silicones doivent toujours être malaxés sans gants et les mains propres de toute trace de poudre. Les mélangeurs automatiques (fig. 3) facilitent cette étape et produisent un mélange homogène sans bulles.
Une coordination précise est requise pour charger le porte empreinte et injecter le produit de la seringue en bouche (fig. 4). L’arcade antagoniste est enregistrée grâce à une empreinte à l’alginate (fig. 5).

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