Question 1
Quels peuvent être les matériaux constitutifs des restaurations monobloc ?
a. Céramique feldspathique
b. Disilicate de lithium
c. Silicate de lithium
d. Dioxyde de zirconium
Question 2
A l’exception de la zircone, quand l’occlusion des pièces prothétiques tout céramique doit-elle être testée et corrigée ?
a. Avant le collage
b. Après le collage
Question 3
Comment s’effectuent les retouches proximales ?
a. À l’aide de fraises diamantées
b. À l’aide de polissoirs
Réponses : 1 : a, b, c, d ; 2 : b ; 3 : b
Dans le cas des restaurations stratifiées, la céramique de surface est de type feldspathique (vitrocéramique naturelle ou synthétique) (fig. 1).
Les retouches et le polissage de la couche stratifiée répondent à des protocoles codifiés faisant intervenir successivement une fraise diamantée à granulométrie fine (bague rouge), puis une série de polissoirs en silicone incrusté de particules de diamant (coffret 4313B, fig. 2a). Le respect de la séquence progressive est primordial, sous peine de ne pas obtenir le résultat optimal.
Dans le cas des restaurations monobloc, l’approche clinique doit être adaptée au matériau constitutif. En effet, la restauration peut être réalisée en céramique feldspathique, renforcée ou non à la leucite, en disilicate de lithium, en silicate de lithium ou encore en dioxyde de zirconium (zircone) .
Ces matériaux présentent des structures cristallines et des propriétés physiques différentes. En particulier, leur dureté conditionne le type de fraises adapté à la retouche ; et leur contenu cristallin le type de polissoirs nécessaires à la finition.
Des coffrets spécifiques ont ainsi été développés avec pour objectif premier de respecter au mieux l’état de surface final du matériau (fig. 2b). Ils se composent de fraises diamantées, de granulométries adaptées aux retouches…