Peut-être faudrait-il commencer par s’intéresser de près aux diverses formations existantes et s’attarder sur les protocoles déjà établis.
Nos professions respectives deviennent tellement techniques que, s’il était encore possible par le passé d’avoir une certaine distance dans les rapports entre le clinique et le laboratoire, c’est désormais impensable !
Existe-t-il une seule manière d’envisager un plan de traitement ? Tous les patients sont-ils semblables ou devons nous individualiser nos approches thérapeutiques ? Pouvons-nous mettre le même matériau dans toutes les bouches de nos patients ? Autant de questions que seule une réelle communication entre la clinique et le laboratoire peut résoudre, pour optimiser cette prise en charge qui mérite une vraie expertise et permettre de choisir la solution la plus appropriée pour les patients.
Cette communication, sous la forme d’échanges et de conversations, doit aboutir à une richesse de solutions et non pas à une confrontation trop souvent basée sur des ego individuels. Il y a bien trop à faire et à savoir pour être seul à réfléchir. Qu’il s’agisse de matériaux ou de choix prothétiques, les exigences du cabinet doivent être confrontées de manière constructive aux contraintes laboratoires et vice versa.
Les commerciaux de toutes marques nous vendent des « innovations révolutionnaires » jour après jour. L’afflux des nouvelles technologies est exponentiel et toutes sont plus onéreuses les unes que les autres. Les cabinets deviennent des bases de lancement spatiales et les laboratoires, des stations orbitales. Il serait peut-être bon de redescendre sur Terre, de mieux se former et de mieux s’écouter entre praticiens et prothésistes. Le secret de nos réussites communes se place bien ici. C’est le seul moyen d’appréhender ce nouveau monde sans se jeter dedans par peur d’être en retard et de faire de mauvais choix. Aucun industriel ne peut et ne doit…