Indications
Il est indiqué pour des analgésies de courte durée pour des actes douloureux, ou en cas de douleur légère à modérée chez l’adulte et l’enfant de plus d’un mois (ponction lombaire, aide médicale d’urgence lors d’un traumatisme, réduction de fractures simples, petite chirurgie superficielle, brûlure ou pansement de brûlure, par exemple) ou en obstétrique. Dans ce dernier cas, elle s’applique uniquement en milieu hospitalier, dans l’attente d’une analgésie péridurale, ou en cas de refus ou d’impossibilité de la réaliser.
Il peut être utilisé également pour réaliser une sédation en soins dentaires, principalement chez les nourrissons, enfants et adolescents, les patients anxieux ou les patients en situation de handicap.
Contre-indications
On distingue deux types de contre-indications : absolues et relatives (tableau 1).
Tableau 1. Les contre-indications. |
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Contre-indications absolues |
Faible solubilité du protoxyde d’azote Accumulation dans les cavités aériennes closes naturelles et pathologiques de l’organisme avec risque de surpression |
– Pneumothorax non drainé – Pneumocéphalie – Pneumopéritoine – Bulles d’emphysème – Embolie gazeuse – Accidents de plongée – Distensions gazeuses gastriques ou abdominales – Occlusion intestinale – Pathologie et opérations récentes de l’oreille moyenne |
Effet vasodilatateur sur la circulation cérébrale du protoxyde d’azote |
– Hypertension intracrânienne – Altération de l’état de conscience – Traumatisme crânien – Injection récente d’air ou d’hexafluorure de soufre en cas de décollements de rétine (< 3 mois) – Anomalies neurologiques d’apparitions récentes et non expliquées – Traumatisme facial au niveau de la région d’application du masque (problème d’étanchéité) – Patients qui nécessitent une ventilation en oxygène pur (risque d’hypoxie) |
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Contre-indications relatives |