Reconnu pour ses qualités mécaniques et sa biocompatibilité, le Peek est un matériau particulièrement intéressant en implantologie, par son élasticité très proche de celle de l’os, contrairement à celle des métaux.
Nous décrivons ci-après une illustration du procédé “Mimi” (Méthode d’Implantation Minimalement Invasive) adaptée à l’implant en Peek, au travers de deux cas cliniques.
Généralités
L’élasticité du Peek permet un amortissement des contraintes de mastication sur l’implant et par conséquent, sur l’os. L’implant Win!® Peek permet aux praticiens, désireux de proposer des alternatives au métal, d’offrir à leurs patients une solution fiable, via un matériau déjà reconnu et utilisé en chirurgie.
Enfin, l’implant ne possède qu’une seule référence, un modèle unique, et sa longueur est adaptable par le praticien pour répondre au mieux à chaque situation clinique, tout en simplifiant la gestion de ses stocks (fig. 1).
Cas clinique n° 1 (fig. 2 à 6)
Cette jeune patiente ne souhaite pas de métal en bouche. À l’examen clinique, elle présente une agénésie des incisives latérales 12 et 22. Nous choisissons de placer deux prothèses unitaires sur deux implants Peek.
Le procédé de pose utilisé ici est une variante de la technique “Mini flapless” (Implantation minimalement invasive). Tout comme pour le titane, il est possible de poser un implant Peek en restant atraumatique, et ce, même si l’implant est de type impacté. Il faut seulement garder à l’esprit que le Peek est un matériau élastique, ce qui est un avantage certain pour le procédé de mise en charge immédiate, mais qui nécessitera une attention particulière lors de la phase prothétique.
Nous procédons à un forage transmuqueux grâce à des forets (trois faces coniques) et nous utilisons des condenseurs. Lorsque le lit implantaire est prêt, l’implant est raccourci à la longueur…