Rappel sur les étapes de stratification
La réalisation de la cavité et l’éviction du tissu carieux se font sous champ opératoire car cela offre un meilleur accès visuel et une isolation optimale pour le montage du composite. Une isolation sur plusieurs dents permet d’avoir des repères pour mieux reproduire la morphologie occlusale ainsi que sa caractérisation.
Une fois les bords polis et l’application du système adhésif faite, une fine couche de composite fluide est mise en place sur le fond de la cavité et dans les éventuelles contre-dépouilles des parois, permettant de masquer des colorations pouvant altérer le résultat esthétique final et réduire la contraction à la polymérisation (permet de réduire le facteur C qui, lorsqu’il est élevé, peut compromettre la qualité de la restauration).
Une ou deux couches de composite teinte dentine, un peu plus soutenue que celle de la dent naturelle, sont ensuite mises en place, suivant la profondeur de la cavité, par stratification horizontale en remontant légèrement vers les bords avec un fouloir arrondi. Les apports de dentine sont de 2 mm d’épaisseur.
La stratification de la partie occlusale de la restauration se fait cuspide par cuspide avec un composite teinte émail ou universelle à l’aide de petites boulettes apportées successivement et sculptées au pinceau en s’appuyant sur les parties résiduelles de la face occlusale.
La photopolymérisation se fait au fur et à mesure, cuspide par cuspide, de façon à prendre appui sur la précédente pour le montage de la suivante.
Étape du maquillage
Avant la pose du champ opératoire, la couleur du colorant la plus appropriée est sélectionnée en observant les dents adjacentes et controlatérales.
Les fabricants offrent une gamme de teintes assez large afin de pouvoir répondre aux diverses situations cliniques rencontrées (fig. 1).