L’objectif de cette rubrique est de rédiger la carte d’identité d’un habitant du parodonte. Elle présente l’identité de l’habitant (procaryote ou eucaryote), son rôle, son habitat et tout autre caractéristique, y compris la pathogénie si elle existe. L’iconographie va du macroscopique au microscopique, voire ultra-microscopique.
Description
Le lymphocyte B (LB) est une cellule mononucléée, originaire de la moelle osseuse et est issu d’une cellule souche hématopoïétique (fig. 1).
Habitat : le LB est présent dans le sang, les tissus lymphoïdes et les tissus périphériques.
Identité
Nom : lymphocyte B (LB)
Date de description : 1965 par Cooper et Peterson [1]
Parenté : cellule centrale de l’immunité adaptative avec le lymphocyte T
Synonyme : globule blanc, leucocyte. « B » est l’abréviation de « bourse de Fabricius », lieu de sa découverte, un organe des oiseaux dans lequel le LB est produit et arrive à maturité, et non celle de la moelle osseuse (bone marrow) dans laquelle le LB est produit chez l’homme
Composition : cytoplasme, capsule, hémagglutinine, gingipaïnes
Domicile : moelle osseuse, organes lymphoïdes, sang, muqueuses, gencive
Le LB, présent dans les lésions de parodontite ?
Les LB sont extrêmement nombreux au niveau des lésions parodontales avancées, notamment sous leur forme de différenciation terminale, les plasmocytes (fig. 2). Ainsi, la parodontite est caractérisée par la conversion d’une lésion stable riche en lymphocytes T (LT), vers une lésion plus progressive riche en LB [2]. La présence des plasmocytes a été associée à la persistance de l’invasion par Porphyromonas gingivalis (P. gingivalis). Les plasmocytes représentent 50 % de l’infiltrat inflammatoire et les LB environ 20 %.
Ses fonctions effectrices sont multiples : il est le principal médiateur de la réponse immunitaire…