En comparaison du LPC classique, le lambeau enveloppe déplacé coronairement offre de meilleurs résultats en termes de pourcentage de recouvrement radiculaire complet [4] et d’intégration naturelle par rapport aux dents adjacentes. Ce lambeau, et selon les indications concernant l’ajout de greffon de tissu conjonctif, pourra dans certains cas recouvrir un ou plusieurs greffons conjonctifs [5,6].
Incisions
Tracé du lambeau [7]
Zucchelli et de Sanctis [1] proposent un tracé d’incision papillaire très précis afin d’éviter les décharges. La plus haute récession est le centre de rotation du lambeau et le point de départ des tracés d’incision papillaires. La hauteur de la récession est reportée de part et d’autre de la dent à partir de la pointe de la papille, afin de déterminer un point. L’incision oblique à la base des papilles part de ce point pour rejoindre la base de la récession de la dent adjacente (fig. 1). Une incision intrasulculaire relie ces incisions papillaires entre elles et se poursuit sur une dent de part et d’autre de la zone à traiter.
Ce tracé peut être effectué à la lame 15C, plus fine et plus précise que la lame 15. Des micro lames ou les mini-lames de chirurgie sont plus adaptées (lames MJK n° 2, lames SM69, lames de Keydent). Toutes les lames seront montées préférentiellement sur un manche rond plus maniable qu’un manche plat (fig. 2 à 4).
Il est recommandé de repasser avec la lame dans le tracé d’incision afin de limiter tout risque de déchirure lors de l’élévation du lambeau. Dans les zones interdentaires, la lame de bistouri pénètre plus profondément en biseau interne pour réaliser une dissection en épaisseur partielle (fig. 4).
Désepithélialisation des papilles
Seconde étape des incisions, la désepithélialisation des papilles est essentielle à la réussite de la chirurgie.