Les procédures de régénération parodontale sont utilisées dans le but d’améliorer, à court et à long terme, les résultats cliniques de dents compromises parodontalement. La régénération parodontale concerne évidemment les poches profondes associées à des lésions intra-osseuses. Les objectifs de la régénération parodontale sont la réduction des poches, la restauration de l’attache et le gain osseux ainsi qu’une résorption minimale, voire inexistante [1]. Parce qu’elle offre la possibilité d’augmenter significativement la quantité de support gingival, la régénération représente une approche tout indiquée lorsqu’il s’agit d’inverser le pronostic de dents jusque-là condamnées.
Au cours des deux dernières décennies, d’importants progrès ont permis d’améliorer les techniques chirurgicales et, par conséquent, les résultats cliniques. Ces avancées comprennent une série d’aspects techniques visant à une meilleure préservation tissulaire, à l’élévation du lambeau, au débridement de la lésion et à la fermeture primaire de la plaie sans tension. Le dessin du lambeau et la technique de suture tendent en effet à une fermeture primaire stable du lambeau sur le site en voie de régénération.
Le choix de la procédure chirurgicale et du matériau de régénération doit tenir compte de plusieurs facteurs jouant un rôle important dans le processus de cicatrisation de la régénération parodontale : espace nécessaire à la formation du caillot sanguin, stabilité dudit caillot et protection des tissus mous dans la zone traitée afin d’éviter toute contamination bactérienne. Cet article a pour but de décrire les techniques d’incision et de sutures mises en œuvre dans le cadre de la réalisation de lambeaux de préservation papillaire, ainsi que les techniques chirurgicales mini-invasives permettant de traiter les lésions intra-osseuses.
Le lambeau de préservation papillaire dans les procédures régénératrices
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2018 (page 191-199)
De nombreuses avancées chirurgicales ont permis d’améliorer les procédures opératoires, et donc les résultats cliniques, dans le domaine de la régénération parodontale. Par voie de conséquence, le dessin du lambeau et les techniques de suture visent à optimiser la préservation tissulaire, l’élévation du lambeau, le débridement du défaut et la fermeture primaire de la plaie (en l’absence de toute tension) au-dessus du site de régénération. Une technique du lambeau moins traumatisante, une vascularisation contrôlée et une passivité absolue dans la réalisation de la suture garantiront la stabilité de la fermeture primaire de la lésion interdentaire, augmentant par là-même le potentiel de régénération parodontale. Le lambeau de préservation papillaire et les techniques minimal-invasives ont prouvé leur grande efficacité en matière de régénération des lésions intra-osseuses, permettant de conserver des dents dont le pronostic était jusqu’à présent extrêmement défavorable.
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