1 – Le principe
Face à un traitement à dominante esthétique à étudier, il est important, en premier lieu, de réaliser un projet virtuel, le Virtual Esthetic Project (VEP) (fig. 3) [3], qui va permettre de visualiser de façon numérique le futur sourire, personnalisé d’après les différents éléments du visage du patient.
2 – La méthode
Grâce au protocole photographique du VEP, puis à un relevé de l’arc facial par le praticien (fig. 4), le laboratoire dispose des modèles montés en articulateur (fig. 5) dans le même plan que sur les photographies que le praticien transmet au laboratoire, et surtout dans son contexte global. C’est à ce moment précis qu’il est alors possible d’étudier ces différentes informations et d’analyser si ce futur projet est réalisable avec l’occlusion actuelle.
3 – En pratique
Dans un cas simple, les cires de diagnostic (« wax up ») seront montées sur les dents antérieures et copiées avec une clef en silicone réalisée en double mélange pour que le praticien puisse, au cabinet, bâtir les masques d’essai (« mock up ») en bouche. Cette étape essentielle permet de valider avec le patient de manière concrète les différents points esthétiques et fonctionnels. Dans un traitement où il est nécessaire de rehausser la dimension verticale, le raisonnement clinique doit faire intervenir le gradient prothétique.
La sculpture de l’étude se fait avec une cire de couleur différente des modèles afin de voir quel type de restauration, et donc de préparation, sera nécessaire selon l’état initial clinique de chaque dent. La technique du « full mock up » sera alors pratiquée en bouche selon la méthode des 4 clefs (fig. 6) [4].
Dans certains cas il est nécessaire de travailler avec de fines épaisseurs prothétiques. Si le matériau…