Le fauteuil dentaire a longtemps représenté l’achat le plus important et onéreux du cabinet dentaire. Même si sa valeur relative a diminué aujourd’hui face à des équipements de CFAO ou de radiologie 3D, sa décision d’achat doit être réfléchie en amont afin d’optimiser le travail à quatre mains.
Et tout commence par l’implantation du fauteuil dans la salle de soins. Certes, le praticien doit être à son aise, les raccordements aux fluides et à l’électricité ne sont pas toujours idéalement placés, mais l’assistante doit aussi exercer ses tâches de la manière la plus ergonomique possible. Il faudra donc étudier avec l’installateur les circulations entre le fauteuil, les meubles, le générateur Rx, le tabouret opérateur, etc. Elles devront être fluides, sans rien avoir à manipuler avec ses gants souillés pour se déplacer.
L’instrument le plus utilisé par l’assistante dans le travail à quatre mains est sans conteste la canule d’aspiration à haute vélocité. Son support peut être distribué de plusieurs façons :
– sous un meuble dentaire, derrière le fauteuil, sur un bras télescopique(fig. 1). Cela permet de le dissimuler lorsque l’on ne l’utilise pas et procure un accès aisé au praticien s’il travaille seul.
– sur un bras doublement articulé(fig. 2). Son axe de rotation est situé sous le fauteuil pour permettre un usage ambidextre. Le bloc pourra être positionné sur la droite ou la gauche de l’assistante.
– sur un kart mobile : grande liberté de mouvement permettant une situation à distance du fauteuil. Intéressant pour les blocs de chirurgie essentiellement ou des installations bon marché.
– le guidage des tuyaux : les tuyaux d’aspirations sont longs…