Responsable scientifique : Julien Mourlaas
Intervenants : Frédéric Chamieh, Alexandre Dagba
Proposée initialement par Tatum en 1977, reprise par Boyne en 1980 et 1994 avec l’abord crestal du Summers, c’est Chen, en 1996, qui confirme la technique chirurgicale par abord latéral. Malgré le nombre important d’articles et d’études sur le sujet depuis les années 90, la chirurgie du sinus lift reste un sujet actuel dans la littérature scientifique : l’intérêt, rendre cette technique la plus reproductible possible et accessible à tous.
Avant de réaliser la chirurgie en direct, les Drs Chamieh et Mourlaas ont repris les étapes préliminaires indispensables au sinus lift.
Il existe plusieurs facteurs importants à prendre en compte pour la survie implantaire dans un sinus dit greffé :
- le premier concerne l’origine de la greffe : autogène, allogène ou xénogène. La littérature scientifique ne montre pas de différence significative pour le taux de survie implantaire. Cependant, la tendance actuelle s’orienterait vers un apport de xénogreffe dont le plus connu est le Bio-Oss® de Geistlich (Wallace 2003, Del Fabbro 2004, 2014) ;
- le deuxième s’intéresse aux caractéristiques propres de l’implant : la surface implantaire, rugueuse ou non, son design (apex mousse, plat ou agressif). Pour une pose simultanée au sinus greffé, les conférenciers conseillent une surface rugueuse et un apex peu agressif. Cependant, le facteur le plus déterminant pour le timing de pose d’implant simultanée est sa stabilité primaire ;
- le troisième point traite des facteurs de succès chirurgicaux généraux : indication de la pose d’implants avec le respect du projet prothétique, environnement parodontal favorable, respect des procédures chirurgicales (flap design préalable, définition de la position de la fenêtre d’accès, élévation de la muqueuse avec une séquence d’instruments spécifiques, l’objectivation d’absence…