Le principe
Comme nous l’avons abordé dans la publication précédente [2], une empreinte numérique est une succession de photos faites par un scanner intra-oral. La caméra étant équipée d’un gyroscope, les coordonnées spatiales de chacune des photos sont également enregistrées.
Un logiciel, fourni avec la caméra, collecte l’ensemble de ces données pour construire une forme 3D, ici l’empreinte numérique.
La méthode
Lors du démarrage de l’acquisition, le logiciel établit la coordonnée spatiale « zéro » de l’empreinte. Une fois celle-ci déterminée, l’ensemble de l’empreinte est ainsi repéré dans l’espace selon 3 axes, X, Y et Z (fig. 1).
Lors d’une acquisition clinique, trois empreintes numériques sont réalisées : le maxillaire, la mandibule et le mordu en OIM (occlusion d’intercuspidie maximale) (fig. 2 à 4). Le logiciel recherche des surfaces communes entre le mordu et le maxillaire ainsi qu’entre le mordu et la mandibule (fig. 5 et 6).
L’empreinte numérique du mordu est donc l’élément qui permet au logiciel de mettre les maxillaires en OIM (fig. 7).
Nous avions également, lors de la publication précédente [2], abordé la technique de rescannage permettant de transmettre au laboratoire les couronnes provisoires (empreinte de prépréparation) en même temps que l’empreinte des préparations.
En cumulant les deux principes énoncés que sont le rescannage et l’indexation dans l’espace des modèles l’un par rapport à l’autre, nous pouvons tirer la quintessence des empreintes optiques (fig. 8 à 11).
Conclusion
Grâce à la combinaison des principes de prépréparation – préparation par rescannage – et d’indexation unique dans l’espace de l’ensemble des empreintes numériques d’un même cas clinique, l’enregistrement de la relation intermaxillaire devient un jeu d’enfant.
Fini les…