Le défi de la relation intermaxillaire lors des réhabilitations complexes

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°34 - 7 octobre 2020 (page 24-26)

10. Les préparations semblent flotter dans le vide.

Information dentaire

Une étape simple qui rend les empreintes optiques incontournables

Récemment, dans Réalités Cliniques, Gérard Duminil publiait un article très complet sur l’occlusion avec les empreintes optiques au travers de nombreuses situations cliniques, des plus simples aux plus complexes [1]. Nous revenons ici sur la relation intermaxillaire avec les scanners intra-oraux, une application qui leur confère sans nul doute le statut d’outil incontournable tant les protocoles cliniques numériques sont simples comparés aux analogiques.

Le principe

Comme nous l’avons abordé dans la publication précédente [2], une empreinte numérique est une succession de photos faites par un scanner intra-oral. La caméra étant équipée d’un gyroscope, les coordonnées spatiales de chacune des photos sont également enregistrées.

Un logiciel, fourni avec la caméra, collecte l’ensemble de ces données pour construire une forme 3D, ici l’empreinte numérique.

La méthode

Lors du démarrage de l’acquisition, le logiciel établit la coordonnée spatiale « zéro » de l’empreinte. Une fois celle-ci déterminée, l’ensemble de l’empreinte est ainsi repéré dans l’espace selon 3 axes, X, Y et Z (fig. 1).

Lors d’une acquisition clinique, trois empreintes numériques sont réalisées : le maxillaire, la mandibule et le mordu en OIM (occlusion d’intercuspidie maximale) (fig. 2 à 4). Le logiciel recherche des surfaces communes entre le mordu et le maxillaire ainsi qu’entre le mordu et la mandibule (fig. 5 et 6).

L’empreinte numérique du mordu est donc l’élément qui permet au logiciel de mettre les maxillaires en OIM (fig. 7).

Nous avions également, lors de la publication précédente [2], abordé la technique de rescannage permettant de transmettre au laboratoire les couronnes provisoires (empreinte de prépréparation) en même temps que l’empreinte des préparations.

En cumulant les deux principes énoncés que sont le rescannage et l’indexation dans l’espace des modèles l’un par rapport à l’autre, nous pouvons tirer la quintessence des empreintes optiques (fig. 8 à 11).

Conclusion

Grâce à la combinaison des principes de prépréparation – préparation par rescannage – et d’indexation unique dans l’espace de l’ensemble des empreintes numériques d’un même cas clinique, l’enregistrement de la relation intermaxillaire devient un jeu d’enfant.

Fini les…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

CFAO

Article réservé à nos abonnés Les outils numériques en 2024

Un scanner intra-oral : iTero Lumina, chez Align (photo 1) Ce qui est notable, mis à part sa taille qui...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Prothèse amovible partielle « tout numérique » et châssis métalliques usinés

La prothèse amovible est une discipline complexe : psychologiquement, par communication du stress du patient engendré par une perte de...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Intelligence artificielle et réhabilitation orale : exemple de la conception du sourire

La conception d’un nouveau sourire est une étape cruciale pour de nombreuses raisons, à la fois esthétiques et fonctionnelles. Cependant,...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Les outils et flux de travail numériques élémentaires en dentisterie restauratrice esthétique

Le dictionnaire de l’Académie Française [1] donne les définitions suivantes du verbe « restaurer » et de l’adjectif « esthétique » : – Restaurer : remettre...
CFAO

Article réservé à nos abonnés L’impression 3D dans le quotidien du chirurgien-dentiste

La FAO de certaines restaurations prothétiques fixées par technique soustractive permet de limiter l’effet opérateur dépendant et d’augmenter la reproductibilité...
CFAO

Article réservé à nos abonnés Le point sur les scanners intra-oraux en 2024

En 1973, il y a donc maintenant plus de 50 ans, François Duret, alors étudiant en chirurgie-dentaire, soutenait sa thèse...