A travers un cas clinique, celui de la jeune Anna K., suivie de ses 7 ans à ses 22 ans, seront passés en revue les différents certificats à rédiger et les bonnes pratiques de rédaction à respecter. Les termes des certificats seront repris point par point.
Certificat médical initial
À l’âge de 7 ans, Anna fait une chute dans la cour de récréation et tombe de sa hauteur face contre terre. L’incisive centrale supérieure droite (la 11) est subluxée. Les parents de l’enfant consultent en urgence leur chirurgien-dentiste, le Dr A. Un certificat médical initial (CMI) est rédigé en respectant le formalisme.
Entête du praticien rédacteur du certificat
« Je soussignée, Dr A, chirurgien-dentiste, certifie avoir examiné le 26/04/2005, à 14 h 30, à Paris 16e, Mlle Anna K. née le 2 janvier 1998 (date en toutes lettres), accompagnée de sa mère Mme K. »
Identification de la victime (nom, prénom, date de naissance) et éventuellement celle du représentant légal (nom, prénom, date de naissance) s’il s’agit d’un mineur ou d’un majeur protégé ou sous tutelle. En cas de doute sur l’identité de la victime, le praticien écrira « la victime dit s’appeler ».
Faits rapportés par la personne
« Cette dernière m’a déclaré qu’Anna K aurait fait une chute dans la cour de récréation le 26 avril 2005 à 12 h 30 à l’école élémentaire F. »
Le ou les motifs de l’établissement du certificat seront rapportés avec prudence. L’emploi du conditionnel et des guillemets est recommandé.
Mentionner les dires de la victime (circonstances, contexte et nature des faits, identité ou liens de parenté avec l’auteur des faits, éventuelles doléances), qui seront rapportés entre guillemets sous la forme « X dit avoir été victime de… », « Selon les dires de la victime… »
Examen clinique
« J’ai constaté ce jour :
- à l’examen exo-buccal : une plaie de la lèvre supérieure…