Le bruxisme du sommeil peut engendrer une pression importante sur les dents et les restaurations, sur le parodonte, et possiblement sur les articulations temporo-mandibulaires (ATM) et les muscles de la mastication (sujet à débat) [4]. Il faut être prudent avec ces associations qui ne sont pas une évidence de cause à effet. Le bruxisme du sommeil peut mener à un large éventail de conséquences, telles que l’usure des dents (probable), des fractures dentaires (probable), de l’abfraction (débattu), une dimension verticale réduite (débattu), une hypertrophie du masséter (non spécifique), des céphalées matinales (probable et à distinguer de celles de l’apnée), ainsi que des dommages pulpaires et parodontaux (débattu) [5] (fig. 1). Cependant, même si la présence de bruxisme du sommeil serait aussi reliée à des échecs d’implants dentaires, l’association entre les deux reste incertaine ; la présence de comorbidités expliquerait en partie ces conséquences [6, 7]. On se doit de prendre avec nuance ces points, c’est-à-dire sans être trop catégorique ou affirmatif.
En présence de troubles du sommeil, le dentiste ne peut agir seul pour établir un diagnostic et un plan de traitement. Par conséquent, un professionnel qualifié en médecine du…