Le bridge collé cantilever postérieur en céramique #5

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°34 - 11 octobre 2023
Information dentaire
Dans cette cinquième et dernière partie de notre série sur le bridge collé cantilever postérieur en céramique (voir L’Information Dentaire n ° 34 du 5 octobre 2022, n° 24 du 14 juin 2023 puis n° 31 du 20 septembre 2023), nous synthétiserons les éléments à connaître pour communiquer au mieux avec son prothésiste.

Introduction

Même si les bridges collés cantilevers postérieurs en céramique présentent de premières évaluations cliniques très prometteuses [1, 2] et quelques rapports de cas favorables [3], ils ne constituent pas aujourd’hui une thérapeutique suffisamment éprouvée pour pouvoir la généraliser. En revanche, lorsqu’il existe une contre-indication à l’implantologie, ils représentent une alternative très intéressante, et ce, d’autant plus que le risque est faible rapport au bénéfice espéré [4]. Pour réaliser ce type de traitement, le praticien doit savoir évaluer la situation clinique, les enjeux biomécaniques [5], réaliser des préparations préservatrices intra-amélaires [6], puis parfaitement communiquer avec son prothésiste pour la prescription de cette géométrie atypique encore méconnue.

Le but de cet article, 5e volet de notre série sur les cantilevers postérieurs en céramique, est de synthétiser les éléments à connaître pour communiquer au mieux avec son prothésiste, en insistant particulièrement sur la valeur de la connexion. Dans un premier temps, nous rappellerons et approfondirons certaines données de biomécaniques élémentaires en rapport avec la connexion. Dans un second, nous décrirons précisément les points d’échange avec le prothésiste.

Rappel et approfondissement des données biomécaniques

L’équation physique [5]

L’équation qui régit les différentes grandeurs physiques intervenant dans le cadre de la géométrie cantilever est décrite fig. 1.

  • F est la force que peut supporter une construction en cantilever,
  • Rm est la résistance du matériau de la poutre,
  • b et h donnent les dimensions de la poutre, « h » étant la mesure dans le sens de la force et « b » perpendiculairement à la force. Dans notre cas ce seront les dimensions de la connexion.
  • L est la distance séparant le point d’application de la force de la connexion du bridge.


Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation prothétique en situation d’oligodontie : apport du flux numérique

L’oligodontie se définit comme l’absence congénitale de plus de 6 dents, à l’exception des dents de sagesse [1]. Cette anomalie...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mieux prendre en charge les réhabilitations complexes supra-implantaires avec le numérique

Les patients qui consultent pour des réhabilitations complètes ont pour doléances de manger et d’avoir, si possible, une prothèse fixe, esthétique,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation de l’usinabilité et des propriétés mécaniques de blocs pour CFAO

Les restaurations par CFAO représentent une part importante de notre pratique quotidienne [1]. à cet effet, les fabricants de produits...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Contribution du numérique dans l’amélioration d’un obturateur palatin : du diagnostic à la conception

L’avènement des technologies numériques a introduit des changements significatifs dans de nombreux domaines de la pratique médicale. En chirurgie dentaire,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Flux numérique dans le protocole thérapeutique d’un cas d’usure pathologique

L’usure dentaire pathologique ou excessive, d’origine non carieuse, est de plus en plus fréquente dans la population. Ces situations d’usure...