Malgré l’évolution constante des techniques chirurgicales qui ne cessent d’élargir les possibilités thérapeutiques, l’implantologie présente encore de nombreuses contre-indications [1]. Qu’elles soient d’ordre médical, anatomique ou socio-économique, elles constituent les indications même de la prothèse partielle amovible (P.P.A. ou PAP), prothèse « mal aimée » s’il en est, mais toujours d’actualité.
En effet, la PAP doit être considérée comme une indication prothétique incontournable de notre arsenal thérapeutique dans de très nombreuses situations cliniques. Cependant, la conception de l’armature métallique face à la multiplicité des édentements et la mise en œuvre des différentes séances cliniques désorientent souvent l’étudiant, et parfois le clinicien.
La recherche et le choix de l’axe d’insertion optimal (A.I.O.) restent les préalables incontournables à toute démarche clinique en PAP et doivent donc être considérés, à ce titre, comme une démarche pré-prothétique de diagnostic et d’orientation de traitement [2, 3].
Dans un second temps, le prothésiste de laboratoire prend le relais et exploite cet axe pour réaliser les pièces prothétiques répondant aux critères définis par le clinicien : situation des crochets et des éléments de stabilisation, conception des prothèses fixées, mise en place des attachements de précision…
L’axe d’insertion (A.I.) doit ainsi permettre une conception prothétique capable d’assurer le respect des dents et de leur parodonte, qu’elles soient ou non choisies comme piliers, ainsi que des tissus de soutien ostéo-muqueux.
Il conditionne ainsi, dès l’étude du cas, la conception et la réalisation du traitement prothétique dans sa globalité, notamment dans les cas de prothèses combinées qui exigent une parfaite harmonie entre éléments fixés et amovibles (fig. 1).
C’est cet axe d’insertion optimal qui oriente la…