La plupart des lasers médicaux permettent une excision très précise, exsangue par coagulation des vaisseaux sanguins, propre par stérilisation du champ opératoire, ne nécessitant pas toujours la pose de points de suture, ne nécessitant pas toujours la réalisation d’une anesthésie. Provoquant peu ou pas de saignement, les suites postopératoires sont simples avec un gonflement minime, peu d’inconfort, peu de complications fonctionnelles. En odontologie, toutes les longueurs d’onde peuvent alors avoir une application chirurgicale. Celles adaptées uniquement aux tissus mous (KTP, diodes, Nd-YAG, Nd-YAP et CO2) vont permettre des applications courantes telles que la réalisation simple de frénectomies ou de gingivoplasties, mais aussi le traitement chirurgical des lésions muqueuses par excision, gommage ou photocoagulation. D’autres adaptées à la fois aux tissus mous et aux tissus durs (Er-YAG et Er,Cr-YSGG) vont permettre d’étendre le champ des indications aux tissus dentaires et osseux, autorisant par exemple la réalisation d’allongement coronaire, d’approfondissement vestibulaire ou encore l’ablation de tori.
Lasers et chirurgie orale
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2012 (page 125-135)
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