En juillet 2008, le Conseil de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes édite dans sa lettre mensuelle des recommandations quant à la possession d’un matériel d’urgence au cabinet dentaire [1]. Il stipule que : « Le chirurgien-dentiste doit exercer en assurant la sécurité de ses patients (article R4127-204 du Code de la santé publique [2]). S’il emploie du personnel, il doit, au titre du Code du travail, être capable de parer aux accidents courants. Par conséquent, il est obligatoire de posséder une trousse d’urgence au cabinet dentaire ».
La trousse d’urgence est donc sous la responsabilité du chirurgien-dentiste, mais elle peut être contrôlée et réapprovisionnée par l’assistant(e) dentaire. Elle est accompagnée pour cela d’un carnet qui doit être tenu à jour. Il n’existe pas d’indications précises quant au contenu type d’une telle trousse ; toutefois, on peut en établir une liste non exhaustive.
La trousse d’urgence au cabinet dentaire
Le matériel de réanimation doit être aisément accessible. Il comprend :
– une bouteille d’oxygène (fig. 1) ;
– un masque à haute concentration et un ballon autoremplisseur à valve unidirectionnelle (BAVU) (fig. 2 à 4) ;
– un appareil de mesure automatisée de la pression artérielle (tensiomètre) ;
– un lecteur de glycémie ;
– un oxymètre de pouls ;
– un défibrillateur automatisé externe (DAE) (optionnel).
Les embouts, masques et canules du distributeur d’oxygène sont stockés et maintenus stériles.
La trousse de médicaments doit permettre de prendre en charge les principales situations d’urgence médicale au cabinet dentaire. Le plus souvent, l’utilisation des médicaments est subordonnée par le médecin régulateur du SAMU.
Elle comprend :
– un corticoïde anti-inflammatoire d’urgence type Célestène® (Bétaméthasone) ;
– un bronchodilatateur type Ventoline® (Salbutamol) ;
– un tonicardiaque type Atropine…