Une activité réglementée depuis 2009
Nous avons fêté, le 21 juillet dernier, le 14e anniversaire de l’article L.6316-1 [2] du Code de la santé publique, lui-même intégré dans la loi dite « HPST » (loi portant réforme de l’Hôpital et relative aux Patients, à la Santé et aux Territoires). Celui-ci a été légèrement modifié plusieurs fois, mais la version actuelle est en vigueur depuis le 27 juillet 2019 sous cette forme :
« La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle met en rapport un professionnel médical avec un ou plusieurs professionnels de santé, entre eux ou avec le patient et, le cas échéant, d’autres professionnels apportant leurs soins au patient.
Elle permet d’établir un diagnostic, d’assurer, pour un patient à risque, un suivi à visée préventive ou un suivi post-thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes, ou d’effectuer une surveillance de l’état des patients.
La définition des actes de télémédecine ainsi que leurs conditions de mise en œuvre sont fixées par décret. »
Plus d’un an après la publication de cet article, le décret d’application a été publié, à son tour, le 10 octobre 2010 [3], et s’insérait aux articles R.6316-1 à 11 du Code de la santé publique (CSP). Celui-ci définit les différents actes de télémédecine, mais aussi la mise en œuvre des activités au sein du territoire. Lui aussi a connu une modification, mais connaît sa forme actuelle depuis le 5 juin 2021.
Sans entrer dans des détails techniques juridiques déjà détaillés [4], il est malgré tout important de revenir sur quelques points de ces différents articles du Code de la santé publique qui régissent notre activité de soignant.
Une pratique médicale
La…