Les études animales
Elles sont regroupées dans deux revues systématiques de la littérature.
La première [1] est proposée par le Pr Stefan Renvert, de l’Université de Kristinstad (Suède), chercheur et enseignant très réputé. Elle inclut 25 études. La seconde [2] compte parmi ses coauteurs le Pr Daniel Wismeijer, de l’Université ACTA d’Amsterdam (Pays-Bas), également très réputé. Elle inclut 11 études.
Différentes techniques de décontamination de la surface implantaire et différents protocoles chirurgicaux sont présentés. Le réenfouissement des implants après traitement semble exercer une influence positive sur la réostéointégration. L’association d’une décontamination chimique utilisant chlorhexidine et sérum physiologique, et d’une technique de régénération, offre de très bons résultats. L’utilisation du laser lors de la décontamination de l’implant donne également de bons résultats et, dans ces études, constitue un mode de traitement intéressant. Chez l’animal, la réostéointégration est donc possible.
Les études humaines
Le nombre d’études cliniques intégrant de l’histologie humaine est évidemment limité. Il s’agit essentiellement de « case reports » ou de petites séries de cas. Au nombre de cinq [3-7], elles regroupent, au total, douze implants (voir tableau ci-dessous).
Dans presque tous les cas, le patient a accepté le prélèvement en bloc d’un implant non stratégique traité. Par ailleurs, dans une de ces études, un patient récemment traité pour une péri-implantite et ayant donné son corps à la recherche médicale, est décédé. Sa famille a autorisé le prélèvement.
Chacune de ces cinq études propose des techniques de décontamination et de régénération différentes : de la simple décontamination chimique (eau oxygénée, hypochlorite de sodium, EDTA) à la décontamination électrolytique (GalvoSurge, Straumann) en passant par le laser, mais l’enfouissement…