La réhabilitation du sourire : une affaire de sensibilité

  • Par
  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°1 - 15 mars 2018
Information dentaire
La quête du beau est universelle, mais son jugement est entaché de subjectivité, même si certaines approches ont tenté d’objectiver le beau et de le mettre en équation » [1]. Cette phrase résume très bien toute la problématique de la dentisterie esthétique. La littérature regorge de publications qui mettent en avant des lois définissant ce qu’est un sourire idéal [2].

Ces lois qui guident le chirurgien-dentiste dans sa pratique devraient néanmoins être davantage considérées comme des points de repère plutôt que des véritables dogmes risquant de faire oublier au praticien l’importance d’une prise en charge centrée sur le patient dans la reconstruction du sourire.
L’esthétique se construit en accord avec le patient et sa sensibilité, qui peut parfois être différente de celle du praticien [3]. Le lien étroit qui existe entre le sourire et l’état psychologique d’une personne implique de bien prendre en considération cette subjectivité propre à chacun [4].
Ainsi, au-delà des protocoles de réalisation qui sont maintenant standardisés et admis par tous [5], la grande difficulté réside dans le fait d’arriver à bien cerner la demande esthétique du patient et à expliquer les possibilités qui s’offrent à ce dernier.
 
Pour y parvenir, une communication efficace est indispensable. Elle doit permettre de préfigurer le résultat final souhaité et ce, avant toute intervention en bouche. Les techniques virtuelles actuelles répondent à cet idéal [5].
Le projet esthétique numérique, validé par la suite en bouche grâce à la technique du mock-up, sert ainsi de base de communication avec le patient, mais également avec le prothésiste [6].
Le cas clinique développé ci-après illustre cette approche.
 

Examen clinique

Une patiente de 31 ans, sans problème de santé, se présente en consultation pour le renouvellement de 11 et 21, reconstituées suite à un choc par deux anciennes couronnes céramocéramiques réalisées douze ans auparavant. Elle est également gênée par 12 et 22, légèrement conoïdes et avec un axe plus palatin. Sa demande est essentiellement esthétique mais avec une approche la plus conservatrice possible.
 



L’analyse du sourire de la patiente a permis de déterminer un certain nombre d’éléments importants à prendre en considération…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Esthétique

Article réservé à nos abonnés Éclaircissement de la dent dépulpée : technique interne/externe ou uniquement externe ?

L’éclaircissement de la dent dépulpée est une thérapeutique qui a aujourd’hui plus de 150 ans et qui a connu de très...
Esthétique

Article réservé à nos abonnés Maquillage thérapeutique dans les soins de support en oncologie. Une autre facette du métier d’assistant(e) dentaire

Les patient(e)s présentant des lésions ou des cicatrices faciales secondaires à un traitement oncologique sont affecté(e)s par l’apparence de leur...
Esthétique Médecine

Article réservé à nos abonnés Les hypominéralisations molaires incisives (MIH) – Partie 2 : Identifier les aspects cliniques et les diagnostiquer

Introduction Pour mieux comprendre le caractère essentiel du diagnostic précoce, il est important de détailler et comprendre les différents aspects...
Esthétique

Article réservé à nos abonnés Éclaircissement externe et collage des restaurations partielles

Face à la demande esthétique croissante des patients en quête d’un sourire attractif – synonyme d’une bonne intégration psychosociale –, la...