Si en 1900, la pratique de la radiologie au cabinet dentaire était déjà possible, elle n’était ni généralisée, ni réglementée. Il en va tout autrement en 2014.
L’acte radiographique est désormais complétement intégré à la pratique médicale et s’avère indispensable pour :
– certains diagnostics
– la prise de décision thérapeutique (exemples : cliché et analyse céphalométrique en ODF, fractures radiculaires, implants)
– la réalisation d’actes cliniques (exemple : endodontie)
– le suivi des soins (surveillance, évolution)
Les auteurs de l’ouvrage cité par Dominique Le Denmat, « La radiographie au cabinet dentaire », paru en 1923, avaient bien anticipé l’avenir prometteur de cet examen complémentaire. Aujourd’hui, effectivement, quel cabinet pourrait s’en passer ?
En revanche, contrairement à ce qu’ils envisageaient à l’époque, le cliché radiographique est désormais reconnu comme étant un acte médical à part entière. C’est d’ailleurs à ce titre, qu’il peut être pris en charge par l’Assurance maladie (voir CCAM) et ce pourquoi, la législation encadre précisément sa réalisation.
La possession d’appareil radiographique n’est désormais possible que pour les seules personnes habilitées, c’est-à-dire ayant les connaissances, les compétences, la capacité (diplômes). Ces appareils font l’objet d’une homologation, de déclaration auprès de l’ASN (Autorité sécurité nucléaire) et d’une surveillance obligatoire (PCR).
Ainsi, tout cliché doit :
• être médicalement justifié. « En application du principe de justification, toute exposition d’une personne à des rayonnements ionisants, dans un but diagnostique, fait l’objet d’une analyse préalable permettant de s’assurer que cette exposition présente un avantage médical direct suffisant au regard du risque qu’elle peut présenter et qu’aucune autre…