La radiologie dentaire en 2014

  • Par
  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire (page 14-15)
Information dentaire
L’article de Dominique Le Denmat sur la radiologie en 1900 (voir PAD de juin 2014) a interpellé le Docteur Isabelle Gragnic qui se propose de faire « un arrêt sur l’image » de la radiologie en 2014.

Si en 1900, la pratique de la radiologie au cabinet dentaire était déjà possible, elle n’était ni généralisée, ni réglementée. Il en va tout autrement en 2014.
L’acte radiographique est désormais complétement intégré à la pratique médicale et s’avère indispensable pour :
– certains diagnostics
– la prise de décision thérapeutique (exemples : cliché et analyse céphalométrique en ODF, fractures radiculaires, implants)
– la réalisation d’actes cliniques (exemple : endodontie)
– le suivi des soins (surveillance, évolution)
Les auteurs de l’ouvrage cité par Dominique Le Denmat, « La radiographie au cabinet dentaire », paru en 1923, avaient bien anticipé l’avenir prometteur de cet examen complémentaire. Aujourd’hui, effectivement, quel cabinet pourrait s’en passer ?
En revanche, contrairement à ce qu’ils envisageaient à l’époque, le cliché radiographique est désormais reconnu comme étant un acte médical à part entière. C’est d’ailleurs à ce titre, qu’il peut être pris en charge par l’Assurance maladie (voir CCAM) et ce pourquoi, la législation encadre précisément sa réalisation.
La possession d’appareil radiographique n’est désormais possible que pour les seules personnes habilitées, c’est-à-dire ayant les connaissances, les compétences, la capacité (diplômes). Ces appareils font l’objet d’une homologation, de déclaration auprès de l’ASN (Autorité sécurité nucléaire) et d’une surveillance obligatoire (PCR).

La réalisation de LA radiographie est également strictement encadrée

Ainsi, tout cliché doit :
• être médicalement justifié. « En application du principe de justification, toute exposition d’une personne à des rayonnements ionisants, dans un but diagnostique, fait l’objet d’une analyse préalable permettant de s’assurer que cette exposition présente un avantage médical direct suffisant au regard du risque qu’elle peut présenter et qu’aucune autre…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Imagerie

Article réservé à nos abonnés Validité des outils numériques dans la démarche occlusale

L’utilisation des scanners intra-oraux (SIO) est de plus en plus fréquente dans notre pratique dentaire.  Dans un contexte où la...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Rayons X

Contexte clinique Un patient de 12 ans, accompagné de sa maman, consulte l’orthodontiste pour obtenir un avis sur conseil de...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Système ICam : intérêts et protocole

Depuis la dernière décennie, une augmentation importante des recherches liées aux outils numériques est constatée, y compris dans le cadre...
Imagerie

Article réservé à nos abonnés Le cabinet dentaire numérique à travers le concept 2D3D4D

Un cabinet dentaire numérique n’est pas différent d’un cabinet qui utilise des outils analogiques, il s’appuie largement sur les données...