Réalisée à la suite d’une démarche analytique, la prothèse transitoire est souvent considérée comme une restauration définitive confectionnée à l’aide de matériaux temporaires [1]. Elle a pour but de valider cliniquement, durant plusieurs mois, les concepts occlusaux et esthétiques retenus, tout en permettant la réalisation de traitements préprothétiques. La réalisation de ces prothèses transitoires par Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO) repose sur la mise en forme d’un projet virtuel par technique soustractive ou additive.
La méthode soustractive, appelée aussi usinage, est la technique la plus couramment utilisée. La mise en forme additive est, quant à elle, une méthode plus récente de fabrication tridimensionnelle par empilement de couches successives. Ces nouveaux procédés additifs permettent la mise en forme de cires, de résines ou de métaux [2]. Nous pouvons alors nous demander : quel est l’intérêt de réaliser ces prothèses par une méthode additive ? Quelle technique et quel matériau faut-il choisir ? Enfin, quelles sont les contraintes de cette nouvelle méthode de mise en forme ?
Quels sont les intérêts des transitoires en techniques de l’additive ?
La prothèse transitoire peut être confectionnée à l’aide de nombreuses techniques, réalisables au fauteuil ou en laboratoire. Le choix du procédé de mise en forme dépendra de l’indication clinique. À la différence d’une prothèse transitoire de première génération, issue de la situation initiale du patient, la prothèse de deuxième génération qui lui succède, permet de prévisualiser la forme de la future prothèse pour tester la fonction et valider l’esthétique. Cette prothèse de deuxième génération est souvent réalisée par le laboratoire, à partir d’une empreinte de la préparation.
Désormais, la CFAO est très souvent utilisée pour sa rapidité de mise en place, sa dématérialisation et ses très bons…