La prothèse complète implantaire sur coiffes télescopes : ça vous parle ?

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°5 - 15 décembre 2021 (page 384-393)
Information dentaire
  1. Connaissez-vous la prothèse implantaire sur télescopes ?
  2. Peut-on allier confort masticatoire et facilité de nettoyage en prothèse implantaire ?
  3. Quels sont ses avantages ?
  4. Comment la mettre en œuvre ?

Le traitement implantaire de l’édenté total a beaucoup évolué durant ces quarante dernières années. N’oublions pas que le concept d’ostéointégration développé par le Professeur PI Brånemark en 1980 était, au départ, uniquement destiné aux édentés totaux mandibulaires afin de leur redonner une efficacité masticatoire grâce au bridge sur pilotis [1].

Plus tard, lors de la conférence de consensus de l’université de Mac Gill, il a été préconisé de proposer en première intention, à tous les patients édentés mandibulaires, la mise en place de deux implants symphysaires [2]. Enfin, l’ère de l’extraction/implantation immédiate avec mise en charge immédiate est arrivée, ainsi que le développement de la CFAO.

Très vite, la prothèse amovible complète supra-implantaire (PACSI), offrant un complément de rétention à une prothèse complète, a été opposée à la prothèse fixée implanto-portée qui est aujourd’hui le plus souvent transvissée.

Parallèlement à ces deux voies de traitement implantaire de l’édenté complet, le concept Syncone (devenu récemment Conus) offre aux patients les avantages de la PACSI avec quasiment le confort d’un bridge transvissé.

Présentation et historique du concept

En s’inspirant de la prothèse amovible retenue par friction sur piliers télescopiques (très développée en Allemagne), May et Romanos présentent les premiers cas de Syncone dès 2001 [3]. Le concept est assez simple : il s’agit de placer quatre implants à la mandibule et six implants au maxillaire. Des piliers de conicité 4° ou 6° sont mis en place sur ces implants et parallélisés entre eux. Ces piliers sont destinés à supporter une prothèse amovible dont l’intrados contient des coiffes femelles en or (fig. 1).

À la différence de la PACSI, il s’agit d’une prothèse totalement implanto-portée et non muco-portée dont la rétention, la sustentation et la stabilisation sont…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mise en fonction immédiate de l’édenté complet : apport de la navigation dans le flux

Le traitement de l’édenté complet par implants associé à une mise en fonction immédiate est une technique décrite depuis des...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Le modèle hybride en prothèse fixée

L’utilisation d’empreintes physico-chimiques dans le domaine dentaire est bien établie depuis de nombreuses années. Plusieurs techniques et matériaux d’empreinte sont...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Comment rétablir un joint vélo-palatin déficient ?

La réussite du traitement de l’édentement total maxillaire avec une prothèse amovible complète dépend notamment de l’efficacité rétentive de la...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Bridge collé cantilever postérieur en céramique chez une patiente jeune avec contre-indication chirurgicale à l’implantologie

Une hauteur osseuse sous-sinusienne insuffisante du maxillaire postérieur est fréquente, empêchant une réhabilitation implantaire sans la réalisation de soulevés de...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Armature en PEEK et bridge complet implanto-porté : revue de littérature et recul clinique à 5 ans

La troisième dentition est un réel défi face aux patients édentés complets. Il s’agit de leur rendre le sourire, mais...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Complications prothétiques : le remplacement délicat d’une première molaire mandibulaire par une couronne sur implant

Situation clinique et diagnostic Il s’agit du remplacement d’une 1re molaire mandibulaire chez une patiente âgée de 37 ans au...