Il est essentiel d’évaluer la capacité de la restauration d’une dent délabrée à remplir les fonctions auxquelles cette dent était dévolue. Éluder cette précaution élémentaire, se traduit par des restaurations inadaptées, par perte de calage, voire iatrogènes, par défaut de guidage (fig. 1). Il n’est pas nécessaire de pratiquer « l’analyse occlusale pour tous », mais bien de détecter ce qui, par des défauts de topographie occlusale ou de dysfonction occlusale, peut nuire à l’intégration de la restauration dans la fonction masticatrice.
Des gestes simples peuvent optimiser la situation occlusale sans pour autant rechercher l’idéal structurel.
Évaluer la situation clinique de l’occlusion
L’examen endo-buccal peut révéler des tics de morsure, une hyperkératose de la face interne de la joue à la jonction des faces occlusales (fig. 2). L’observation de la langue, en particulier des rebords linguaux crénelés, révèle l’insuffisance du calage dentaire de la mandibule.