Historiquement, la photo médicale n’est pas un phénomène de mode ; les premières photos médicales datent de 1839, le Professeur Alfred Donne photographie les tissus dentaires et osseux.
C’est en 1868 que le Docteur Hardy de l’hôpital Saint-Louis crée « la revue photographique des Hôpitaux de Paris ».
En 1876, le service d’iconographie de la Salpêtrière avec le Professeur Charcot s’associe un des pionniers de la photographie moderne, Albert Londe, en intégrant un véritable studio de prise de vue au sein de l’hôpital.
En 1879, un employé de police Alphonse Bertillon met en place les bases de l’identité judiciaire, clichés de face et de profil normalisés et systématiques, réalisant une avancée prodigieuse dans la recherche criminelle.
Les paramètres de la prise de vue
La lumière
Deux types de lumières sont à considérer : l’éclairage d’ambiance qui sera doux et le plus proche possible de la lumière du jour pour éviter des problèmes de colorimétrie et permettre une bonne mise au point, et l’éclairage de la scène au moment du déclic dont la lumière idéale est diffusée par un flash annulaire qui va adoucir les ombres et améliorer le rendu des contours. Le flash est réglé en mode automatique pour analyser la lumière émise et la lumière reçue et il ne distribue de ce fait que la lumière nécessaire à la prise de vue en fonction des réglages préétablis dans le menu de l’appareil. On évitera bien sûr l’utilisation d’appareils photos avec flashs latéraux qui, sur de nombreux compacts, génèrent une ombre portée impropre à nos exigences.
Dans le cas de flash intégré à l’appareil placé dans l’axe de l’objectif et en l’absence de flash annulaire, le programme de l’appareil propose souvent un réglage d’intensité de l’éclair permettant d’améliorer le résultat en diminuant cette intensité.
Dans chaque protocole, on veillera à ne pas…