L’assistante dentaire est un acteur majeur de la gestion et la maîtrise des risques professionnels au cabinet dentaire. Elle doit participer au bon déroulement et contribuer à la pérennisation de la dosimétrie au cabinet, en collaboration avec l’employeur, la personne compétente en radioprotection (PCR) et le médecin du travail. C’est elle qui adressera, tous les trimestres, l’ensemble des dosimètres du cabinet à l’organisme qui les traitera.
Mettre en œuvre des moyens de dosimétrie, c’est mesurer les doses de rayonnements consécutifs à la pratique de la radiologie dentaire. Ces mesures sont réalisées à l’aide de dosimètres dits passifs car ils n’ont pas besoin de source d’énergie pour fonctionner ; de plus, ils intègrent les doses durant toute la période d’exposition (un trimestre majoritairement dans notre domaine dentaire).
Ces mesures concernent les personnels et les locaux.
Dosimétrie personnelle
Réglementairement, toute personne susceptible d’être exposée aux rayonnements ionisants doit porter un dosimètre à la poitrine. En effet, on cherche à mesurer une dose « corps entier ».
Dans beaucoup d’autres domaines médicaux, des dosimètres d’extrémités sont également conseillés lorsque les mains, par exemple, sont plus particulièrement exposées aux rayonnements.
Dans la configuration du cabinet et pour chaque membre du personnel, quel que soit son statut (chirurgien-dentiste, assistante, aide dentaire et réceptionniste…), la PCR a réalisé une étude du risque professionnel relative à l’utilisation des rayons X. Cette étude évalue les doses que chacun est susceptible de prendre dans des conditions normales ou extrêmes de travail. Elle conduit au classement des personnels, en catégorie B le plus souvent, impliquant une dose efficace maximale annuelle admissible de 6 mSv ou de 1 mSv seulement pour la femme enceinte.
Notons que la radioactivité naturelle nous expose, en France métropolitaine, en moyenne…