La couleur

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire
Information dentaire
En odontologie, les reconstitutions prothétiques font appel à des matériaux de synthèse qui doivent se substituer par mimétisme aux éléments dentaires manquants.
Au cours de son acte, qu’il s’agisse de céramiques ou de composites, le praticien doit aussi se préoccuper de choisir les matériaux de restauration de façon à ce que leurs couleurs s’accordent au mieux avec les éléments restés en bouche, voire avec les téguments.

rocédons au choix de la teinte » : voici une expression souvent entendue au cabinet. Mais ne devrait-on pas dire « Procédons au choix de la couleur » ?

La sensation de couleur : une trilogie

La perception de la couleur d’une surface dépend de plusieurs paramètres :
• La source qui l’éclaire. La qualité spectrale (l‘énergie lumineuse dans le domaine visible, mais aussi la présence d’ultraviolets) et la quantité de lumière sont des propriétés évidentes qui conditionnent la sensation colorimétrique. Mais il faut aussi compter avec la façon d’éclairer la surface, en lumière diffuse ou dirigée.
• Les propriétés optiques de la surface éclairée. C’est une association de pigments ou de colorants qui va réfléchir, diffuser et transmettre la lumière qu’elle reçoit. Certaines parties de l’énergie de la source sont renvoyées vers l’observateur qui perçoit la couleur. La brillance, l’état de surface et la dimension de l’objet coloré, notamment, influent grandement aussi, sur la sensation colorimétrique.
• L’observateur. Le stimulus coloré est la résultante de l’information produite par la rétine et de l’interprétation du cerveau. Les cellules rétiniennes sont diverses et disposées au fond de l’œil d’une manière hétérogène ; la sensation de couleur dépend donc de la dimension de l’image de l’objet, mais aussi de la quantité de lumière qui éclaire la rétine.
Au cabinet dentaire, chaque élément de cette trilogie est donc à prendre en compte si l’on veut pleinement réussir le choix de la couleur d’un élément prothétique (fig. 1).

 

La source lumineuse

La qualité de l’éclairage du cabinet est évidemment essentielle. Celui-ci doit être le plus proche possible de la lumière du jour.
Or, on le sait, la couleur du jour varie considérablement du matin au soir, et en fonction des saisons et de la latitude. Les coloristes ont donc défini une lumière du jour standardisée…

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