Diagnostic
La situation de la LPGCC séparant la dent en deux zones distinctes (zone de dépouille et de contre-dépouille) se fait historiquement à l’aide d’un paralléliseur. Celui-ci permet, avec une mine de crayon, de dessiner cette ligne selon l’axe d’insertion analysé (fig. 1). Avec l’essor des logiciels de Conception Assistée par Ordinateur (CAO), la mise en évidence de la ligne guide (= LPGCC pour un axe d’insertion déterminé) devient plus simple et plus intuitive. Ces logiciels permettent également de déterminer simplement la valeur de rétention des zones en contre-dépouille (fig. 2) [1]. De même, la modification de l’axe d’insertion se fait d’un simple clic. Cela permet ainsi de sélectionner le meilleur axe d’insertion et donc, potentiellement, de diminuer les coronoplasties axiales et ainsi de s’inscrire dans le principe d’économie tissulaire. La coronoplastie occlusale accueillant le taquet est cependant obligatoire et se doit de rester dans l’émail. Il se peut, dans certaines situations cliniques, que l’épaisseur d’émail soit insuffisante. Une alternative doit alors être envisagée.
Décision thérapeutique
La décision du type de coronoplastie va dépendre de deux facteurs essentiels. Le premier dépend du positionnement des différents éléments du crochet, plus particulièrement des bras de rétention et de réciprocité. L’analyse au paralléliseur indique le besoin de coronoplasties axiales permettant d’optimiser le positionnement des différents éléments du crochet [2]. Le besoin de positionner le taquet occlusal va dépendre de la hauteur inter-occlusale disponible.
Le second facteur est l’état de la couronne dentaire, et plus précisément de l’épaisseur d’émail restant. Du fait des contraintes exercées lors de l’insertion/désinsertion et lors de la fonction par la prothèse sur la dent support de crochet, la dentine ne peut se retrouver en contact…