Lorsqu’on interroge les Français sur les mots ou expressions qui leur viennent à l’esprit lorsqu’ils pensent à l’orthodontie, outre les termes appareil dentaire, dentiste et bagues, les notions qui dominent le plus largement l’image de notre profession sont enfants, soins, dentition, redresser, douleur, correction, alignement, esthétique et coût. Si l’on examine les résultats plus attentivement, la précision des réponses que l’on observe rend compte de l’excellent niveau d’information du grand public. Ce bon résultat est à mettre au crédit de la FFO et des deux créatrices de sa Commission de Communication et d’Information : Gisèle Thépault et Édith Lejoyeux.
Pourtant, en parlant avec ma fille de 14 ans, j’ai découvert une vidéo sur un réseau social très prisé des plus jeunes dans laquelle une jeune fille se vantait de la fermeture d’un diastème médian supérieur réalisé en quatre jours à l’aide d’un élastique, rose, directement tendu entre les deux dents. Elle avait obtenu plusieurs centaines de milliers de vues. J’étais révolté car la dangerosité de ce type de dispositif est la première chose qu’on m’a enseignée lorsque j’ai débuté mes études d’orthodontie.
Les modes d’information de la population changent et les influenceurs l’ont bien compris. Les écrivains talentueux ou les journalistes récompensés par le prix Pulitzer sont remplacés par des gamins sponsorisés par des compagnies qui servent leurs intérêts. Une institution de référence comme la FFO, qui regroupe les sociétés scientifiques dans le domaine de l’orthodontie les plus influentes, rétablit les équilibres par le biais d’une communication efficace : voici comment.
La communication est une science
Du latin communicare (mettre en commun, faire part de, partager…), la communication est l’action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu’un ou, s’il y a échange, de les…