Partie laboratoire
Tout d’abord, il est très important d’obturer sur le modèle à la cire toutes les zones de contre-dépouille, embrasures de chaque côté du cantilever, ainsi que la périphérie de l’ailette (voir vidéo). Puis un isolant type vaseline est mis en place sur l’ensemble du modèle, cantilever compris.
La réalisation de la clé se fait en résine composite photopolymérisable Ceramill Gel (fig. 1) de chez Amann Girrbach AG. Il s’agit d’une résine composite sous forme de gel photopolymérisable.
Le gel est appliqué par couches successives (au moins deux) suivi d’une photopolymérisation à chaque couche. Cette méthode réduit les risques de déformation et de tension engendrées par la photopolymérisation sur le matériau. Il faut faire attention de ne pas faire une clé trop fine au risque de perdre la rigidité nécessaire. Après la dernière photopolymérisation, la clé est mise dans une enceinte (type Targis Quick) pendant 5 minutes afin d’optimiser son taux de conversion. Puis la clé est retirée du modèle et ébarbée avec une fraise tungstène ou diamantée pour lui donner une forme plus homogène.
Les figure 2 à 4 montrent des détails de la géométrie de la clé.
La clé englobe une grosse partie de la face vestibulaire de l’intermédiaire et de la dent adjacente non concernée par le bridge, ce qui permet d’éviter la rotation de ce dernier. Du côté de la dent pilier (21), la clé est en contact avec le bord libre. Elle limite donc et valide l’enfoncement (fig. 2).
La figure 3 présente une vue vestibulaire (à gauche) et palatine (à droite) de la clé. On note en palatin un bras de maintien de l’ailette (contre-ailette). Ce bras ne doit pas dépasser la périphérie de l’aile afin que le praticien puisse retirer les excès d’adhésifs.
En vue occlusale, on réalise une encoche…