Expansion de crête et mise en place simultanée des implants
L’importance du forage en implantologie
Les conditions du succès en implantologie moderne ont été définies par Brånemark et son équipe en 1981, et dépendent de la prise en compte de six facteurs clairement identifiés [1] : le matériau, le design et l’état de surface de l’implant, la densité du tissu osseux, la technique chirurgicale et le mode de mise en charge de l’implant.
Le respect de l’ensemble de ces paramètres permet d’obtenir une ostéointégration durable des implants.
En 2004, c’est-à-dire vingt-trois ans plus tard, Albrektsson va insister sur la nécessité permanente d’améliorer la préparation du site en déclarant : « Il semble probable que l’amélioration de la technique chirurgicale présente de bonnes perspectives d’amélioration des résultats cliniques » [2].
En effet, la préparation du site implantaire est un acte délicat qui requiert, d’une part la maîtrise de la technique proprement dite (une parfaite connaissance de tous les instruments et forets du système choisi, ainsi que leurs séquences d’utilisation et leur mise en œuvre) et, d’autre part, un sens clinique particulier, capable d’apprécier dès le début, ou en cours de forage, la ou les différentes densités osseuses au sein d’un même site implantaire.
Le forage de l’os représente donc l’étape majeure du traitement implantaire et devient de plus en plus délicat au fur et à mesure que le volume osseux diminue en hauteur et/ou en épaisseur.
Le concept et les instruments du forage standard
Du point de vue biologique, l’os, loin d’être inerte, est un tissu vivant hautement adaptatif dont les différentes phases de réparation dépendent étroitement de la qualité du forage, pour aboutir soit à une régénération, soit à une résorption osseuse. Le forage standard est conçu pour créer un logement dans l’os par soustraction tissulaire afin de placer un implant.
Les forets droits ou coniques, utilisés en chirurgie implantaire…