La thérapeutique de l’édentement total est actuellement renouvelée par les apports du numérique et de la CFAO. Grâce à eux, les solutions thérapeutiques et les flux de travail sont révolutionnés [1]. Les résultats cliniques sont améliorés de façon majeure, ainsi que l’efficacité et la rentabilité du cabinet ou du laboratoire [2-5].
L’impression 3D est un outil au service des thérapeutiques actuelles avec CFAO [6-8]. L’utilisation de la 3D peut être envisagée lors des phases de conception prothétique afin de simuler des conceptions volumiques et esthétiques en bouche : des maquettes/ Porte‑empreinte individuel (PEI) sont imprimées afin d’être le support du rapport interarcade et des empreintes anatomo-fonctionnelles. Enfin, l’impression 3D permet également d’imprimer des prothèses provisoires esthétiques et fonctionnelles satisfaisant nos patients dans le cadre de situations de temporisation ou de rééducation.
L’impression 3D est aujourd’hui préférablement utilisée pour imprimer les étapes lors de conception de prothèses, les bases des prothèses amovibles complètes provisoires (en raison de la réduction des coûts et de la facilité de réalisation).
Les déformations dimensionnelles liées au post-traitement, à l’absence de contraintes au cours de la polymérisation des importants volumes prothétiques et la résistance mécanique à la fracture des bases imprimées doivent encore être améliorées avant que l’impression 3D soit validée pour la fabrication de prothèses d’usage durable dans le temps [9-14].
La post-polymérisation est un facteur influençant fortement la déformation dimensionnelle et la résistance mécanique à la flexion des bases imprimées. Les évolutions de cette technologie constitueront une clef d’amélioration des thérapeutiques en prothèse complète [15-17].