L’impression 3D en prothèse amovible complète

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°3 - 15 septembre 2022 (page 26-32)
Information dentaire
Les technologies numériques associées à de nouveaux flux de travail permettent de proposer des approches thérapeutiques innovantes chez l’édenté total. L’impression 3D est l’un des outils intégrés à ces nouvelles pratiques. Les impressions volumiques permettent de fabriquer des prothèses provisoires ou de réaliser des pièces intermédiaires lors de la conception de prothèses d’usage. Les prothésistes peuvent ainsi imprimer des porte-empreintes individuels/maquettes d’occlusion par copies monoblocs de prothèses existantes, ou les réaliser à la suite d’empreintes primaires en l’absence de prothèses. Ils peuvent également imprimer des gabarits d’essayage monoblocs ou des prothèses provisoires (immédiates ou duplicata de prothèses existantes).

La thérapeutique de l’édentement total est actuellement renouvelée par les apports du numérique et de la CFAO. Grâce à eux, les solutions thérapeutiques et les flux de travail sont révolutionnés [1]. Les résultats cliniques sont améliorés de façon majeure, ainsi que l’efficacité et la rentabilité du cabinet ou du laboratoire [2-5].

L’impression 3D est un outil au service des thérapeutiques actuelles avec CFAO [6-8]. L’utilisation de la 3D peut être envisagée lors des phases de conception prothétique afin de simuler des conceptions volumiques et esthétiques en bouche : des maquettes/ Porte‑empreinte individuel (PEI) sont imprimées afin d’être le support du rapport interarcade et des empreintes anatomo-fonctionnelles. Enfin, l’impression 3D permet également d’imprimer des prothèses provisoires esthétiques et fonctionnelles satisfaisant nos patients dans le cadre de situations de temporisation ou de rééducation.

L’impression 3D est aujourd’hui préférablement utilisée pour imprimer les étapes lors de conception de prothèses, les bases des prothèses amovibles complètes provisoires (en raison de la réduction des coûts et de la facilité de réalisation).

Les déformations dimensionnelles liées au post-traitement, à l’absence de contraintes au cours de la polymérisation des importants volumes prothétiques et la résistance mécanique à la fracture des bases imprimées doivent encore être améliorées avant que l’impression 3D soit validée pour la fabrication de prothèses d’usage durable dans le temps [9-14].

La post-polymérisation est un facteur influençant fortement la déformation dimensionnelle et la résistance mécanique à la flexion des bases imprimées. Les évolutions de cette technologie constitueront une clef d’amélioration des thérapeutiques en prothèse complète [15-17].

L’impression 3D au cours des étapes de conception prothétique

Impression monobloc de copie de…

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