La FAO de certaines restaurations prothétiques fixées par technique soustractive permet de limiter l’effet opérateur dépendant et d’augmenter la reproductibilité par rapport à la méthode conventionnelle [1]. La mise en forme des restaurations prothétiques par usinage présente un recul important. Elle réduit le temps de fabrication, mais est limitée par des possibles irrégularités sur la pièce, une usure des fraises d’usinage et une perte du matériau résiduel (fig. 1) [1].
Les techniques de mise en forme additive permettent quant à elles de recycler le matériau non utilisé. Ces systèmes apparaissent aujourd’hui comme des solutions complémentaires au soustractif, intéressantes et incontournables. Toutefois, leur résolution varie selon de nombreux paramètres et selon le procédé additif utilisé (par exemple : épaisseur de la couche, diamètre de la buse pour le polyjet ou encore de la résolution, c’est-à-dire du diamètre du faisceau laser pour la stéréolithographie ou des pixels associés au micro-miroir pour le digital light processing) [2-4]. Cet article a pour objectif de présenter les techniques de photopolymérisation en cuve (SLA et DLP), polyjet ou fusion laser qui sont actuellement les plus utilisées en odontologie pour la fabrication de dispositifs médicaux (fig. 2) [1].
Protocole spécifique de la mise en forme additive
Depuis quelques années, la CFAO directe par technique soustractive s’est démocratisée auprès des chirurgiens-dentistes. La mise en forme additive est une technique de fabrication qui apparaît plus rapide. Cependant, il ne faut pas tenir compte uniquement du temps de mise en forme. En effet, un temps de nettoyage (10 minutes au minimum) et de post-traitement (5 à 40 minutes selon la technique) est nécessaire pour obtenir les propriétés compatibles avec une utilisation clinique.
Après la conception des dispositifs médicaux…