En 1985, apparaît le CEREC (CEramic REConstruction), premier système de CFAO directe (ou chairside) destiné au cabinet dentaire, permettant de réaliser des traitements prothétiques en une seule séance, notamment grâce à la fabrication rapide par usinage des pièces prothétiques directement sur place.
Les usineuses chairside de cabinet sont spécifiquement développées en ce sens : rapidité, ergonomie, simplicité, entretien, encombrement, design sont autant de points les différenciant de celles de laboratoire.
Longtemps limitées aux restaurations unitaires, l’évolution des systèmes et des biomatériaux a progressivement permis l’élargissement des indications de la CFAO chairside aux bridges de petites étendues, couronnes implantaires ou encore guides chirurgicaux. Toutefois, les contingences techniques liées à l’usinage, ainsi que la taille des blocs de biomatériaux usinables, étaient, et sont toujours, limitatives.
Au début des années 2000, l’impression 3D apparaît dans les laboratoires de prothèse, essentiellement destinée, au départ, à l’impression d’armatures prothétiques en résine calcinable afin de remplacer la technique de cire ajoutée.
Aujourd’hui, le panel d’indications offert par les imprimantes 3D dentaires est très large : modèles, maquettes d’essayage, gouttières, guides chirurgicaux, prothèses amovibles, couronnes et bridges provisoires et permanents.
Si ces imprimantes 3D ont aussi trouvé le chemin des cabinets dentaires, l’odeur, la gestion et la manipulation des résines, ou encore le post-traitement, relèvent effectivement plus du monde du laboratoire de prothèse que de celui du cabinet dentaire.
Récemment, la société italienne DWS, consciente de ces problématiques, a lancé sur le marché un couple d’imprimantes 3D, la DFAB® et la LFAB®, avec l’objectif affiché de proposer les premières imprimantes 3D entièrement conçues pour (et quasi exclusivement) les cabinets…