La révolution numérique a désormais touché le monde de l’odontologie, lequel connaît une transformation rapide. De nouveaux outils ont permis de bâtir de véritables flux de travail numériques, déjà décrits en 2014 par Walter Att [1]. L’implantologie a pleinement profité de ces avancées où le digital est présent tout au long du plan de traitement :
- dans la phase de recueil des éléments de la situation clinique, par l’acquisition de données numériques, qui vont nous permettre de créer un véritable avatar numérique de notre patient ;
- dans la phase d’analyse de la situation, par la réalisation de wax‑up numériques ou de planifications implantaires numériques obtenues par Conception Assistée par Ordinateur (CAO) [2] ;
- dans la fabrication de pièces et d’éléments pour la chirurgie ou la prothèse implantaire par des procédés de Fabrication assistée par ordinateur (FAO).
Les outils de FAO incluent l’impression 3D, qui est une méthode de fabrication par addition ou par couches [3].
En 1986, Charles Hull présente la première technologie d’impression 3D, la stéréolithographie (StereoLithography Apparatus ou SLA). Par la suite, l’industrie a développé différents procédés d’impression 3D qui ont investi de nombreux domaines d’application [4]. En chirurgie, et plus particulièrement en chirurgie implantaire, l’impression 3D est utilisée pour les planifications et répétitions des actes à mener, pour la conception et/ou la fabrication de dispositifs chirurgicaux personnalisés ou encore pour améliorer la communication entre les praticiens et les patients.
En implantologie orale, il est désormais bien établi que l’utilisation de guides de forage permet un positionnement implantaire plus précis qu’à main levée [5]. La chirurgie entièrement guidée, c’est‑à‑dire lorsque toutes les étapes (jusqu’à la pose de l’implant) sont réalisées à l’aide d’un guide, est par…