On distingue deux grandes familles d’imprimantes 3D, celles à bain de résine et celles à dépôt de fil (fig. 1) ; et, pour celles à bain de résine, deux technologies : impression point par point, ou couche par couche.
Dans un premier temps, les principes de fonctionnement de ces imprimantes sont ici rapidement exposés.
Imprimantes à bain de résine
Technologie SLA
La résine est contenue dans un bac dont le fond est transparent. Un laser vient polymériser point par point la couche inférieure de résine, puis le plateau de l’imprimante s’élève d’une fraction de millimètre. Le laser recommence pour solidifier point par point la couche suivante de matière, ce qui rend le procédé très précis (fig. 2).
Technologie DLP
Dans ce cas, un petit projecteur (processeur DLP) polymérise en une fois la couche de l’objet à fabriquer (fig. 3). Cette technique est plus rapide que la technique SLA.
Ces deux techniques nécessitent un post-traitement après l’impression pour obtenir une pièce utilisable.
Le post-traitement consiste en un rinçage de la pièce dans de l’alcool pour retirer le matériau non polymérisé, puis en l’exposition de la pièce dans une chambre à UV pour compléter le durcissement (fig. 4) (voir la rubrique Le sens du geste de PAD n° 4 – 2022).
Imprimantes à dépôt de fil FMD
Un fil de matière plastique est inséré dans un corps de chauffe qui le ramollit, puis est injecté à travers une buse qui vient le déposer en continu sur un plateau mobile. Le plateau se déplace verticalement, la buse horizontalement dans deux directions (fig. 5). La combinaison des mouvements aboutit à une pièce en 3D.
Les imprimantes les plus adaptées à l’usage en dentisterie sont celles à bain de résine, car elles sont plus précises et plus polyvalentes (fig. 6).
Les indications…