L’impression 3d au cabinet dentaire

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  • Publié le . Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire n°5 - 15 novembre 2022 (page 24-31)
Information dentaire
Actuellement, l’empreinte numérique permet d’obtenir rapidement et confortablement l’image des arcades dentaires dans des indications prothétiques, diagnostiques, ou orthodontiques. La plupart du temps, les fichiers issus de ces captures sont transmis à des laboratoires de prothèse pour la fabrication des pièces. Mais le développement rapide des technologies d’impression 3D a conduit à l’apparition sur le marché d’imprimantes performantes peu encombrantes et à des coûts accessibles pour les cabinets dentaires.

On distingue deux grandes familles d’imprimantes 3D, celles à bain de résine et celles à dépôt de fil (fig. 1) ; et, pour celles à bain de résine, deux technologies : impression point par point, ou couche par couche.

Dans un premier temps, les principes de fonctionnement de ces imprimantes sont ici rapidement exposés.

Imprimantes à bain de résine

Technologie SLA

La résine est contenue dans un bac dont le fond est transparent. Un laser vient polymériser point par point la couche inférieure de résine, puis le plateau de l’imprimante s’élève d’une fraction de millimètre. Le laser recommence pour solidifier point par point la couche suivante de matière, ce qui rend le procédé très précis (fig. 2).

Technologie DLP

Dans ce cas, un petit projecteur (processeur DLP) polymérise en une fois la couche de l’objet à fabriquer (fig. 3). Cette technique est plus rapide que la technique SLA.

Ces deux techniques nécessitent un post-traitement après l’impression pour obtenir une pièce utilisable.

Le post-traitement consiste en un rinçage de la pièce dans de l’alcool pour retirer le matériau non polymérisé, puis en l’exposition de la pièce dans une chambre à UV pour compléter le durcissement (fig. 4) (voir la rubrique Le sens du geste de PAD n° 4 – 2022).

Imprimantes à dépôt de fil FMD

Un fil de matière plastique est inséré dans un corps de chauffe qui le ramollit, puis est injecté à travers une buse qui vient le déposer en continu sur un plateau mobile. Le plateau se déplace verticalement, la buse horizontalement dans deux directions (fig. 5). La combinaison des mouvements aboutit à une pièce en 3D.

Les imprimantes les plus adaptées à l’usage en dentisterie sont celles à bain de résine, car elles sont plus précises et plus polyvalentes (fig. 6).

Les indications…

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