Comme on l’a déjà précisé, l’hypnose est là, toujours [1]. Mais pour s’en servir, il faut connaître quelques rudiments de techniques hypnotiques. En effet, on cherche à stabiliser cet état naturel, que l’on nomme aussi transe ou état modifié de conscience.
Dans ce métier, nous avons la chance que le cadre du fauteuil dentaire se prête naturellement à l’hypnose. En position allongée, le patient va passer automatiquement sur le mode inconscient (cerveau droit) [2].
MAIS, le conscient (cerveau gauche) du patient va lui aussi lutter naturellement vis-à-vis des soins futurs…
– soit par autodéfense naturelle,
– soit par des « influences extérieures »,
– soit par des expériences antérieures négatives le plus souvent.
Il faut donc passer, justement, par cette prise de conscience pour tous ceux qui font partie du cadre des soins. Et cela peut commencer dès le premier contact téléphonique…
Dans cet article, nous nous intéresserons directement au fauteuil dentaire.
Plusieurs cas de figure vont se présenter :
1) seul le praticien est formé, il devra alors lui-même informer (voire former !) son assistante pour une meilleure cohésion de l’équipe.
Dans une « dentisterie éricksonienne », le praticien fera une induction hypnotique avec le patient en lui proposant de se relaxer. L’assistante, de son côté, évitera d’interférer dans cette communication particulière,
2) seule l’assistante est formée, on part du même principe que le cas précédent,
3) l’assistante et le praticien sont formés. On observera, alors, une meilleure harmonisation dans les soins au sein du triangle (assistante/patient/praticien) que forme l’équipe dentaire à ce moment-là,
4) personne n’est formé ! Ce cas de figure devrait être de moins en moins fréquent. On assiste, dans ce cas-là, à une « improvisation » de la communication verbale et non-verbale pas toujours heureuse.
Le postulat…