L’âge aidant, l’exposition des incisives maxillaires diminue graduellement et la visibilité des incisives mandibulaires devient prépondérante. La participation des dents maxillaires dans le sourire diminue avec l’apparition des dents mandibulaires et ce sont donc les dents les plus petites qui prennent la part la plus importante de l’esthétique.
Cette exposition de plus en plus marquée vient du relâchement des tissus par perte d’élasticité, de l’accentuation des sillons cutanés, de la finesse des lèvres qui sont de plus en plus discrètes au sein du visage aggravé par la chute de la pointe du nez. Les travaux de Cretot et de Behrents, au travers de leurs composites, ont parfaitement mis en avant ces phénomènes de vieillissement.
Aussi les adultes viennent souvent consulter pour un encombrement mandibulaire qui ne les gênait pas auparavant, ne se préoccupant souvent pas de l’encombrement maxillaire car pas visible. Ce désordre antérieur, facilement masquable lors d’un sourire « contrôlé » se révèle de façon criante lors de la phonation (1).
Aujourd’hui, nous avons à notre disposition de nombreux traitements qui répondent aux impératifs esthétiques de nos patients adultes. Par exemple, l’orthodontie par gouttières s’est développée il y a une quinzaine d’années et ne cesse de progresser parmi les traitements proposés. En effet, en plus des avantages esthétiques indéniables, le confort lié à l’absence de bagues et le fait de pouvoir retirer l’appareil, rendent ces traitements très attractifs pour les patients adultes. Néanmoins, il faut faire attention à la communication faite autour de ce type de traitement. S’ils deviennent de plus en plus efficaces, ils n’en restent pas moins praticien dépendant et demandent une vraie réflexion quant à l’élaboration des phases thérapeutiques.
Etiologie de la récidive de l’encombrement mandibulaire
Dérive mésiale
Les dents possèdent une mobilité physiologique…