1 – Principe
L’empreinte optique intra-orale a été introduite en implantologie dans les années 2000. Son principe consiste à placer un transfert d’empreinte, communément appelé corps de scannage ou « scanbody », de manière vissée ou clipsée au niveau de l’implant. Différents modèles de scanbodies sont proposés, dérivés le plus souvent du laboratoire où ils sont communément utilisés depuis des décennies en CFAO indirecte. Au-delà de la compatibilité, il est nécessaire de veiller à leur certification et à leur homologation afin de lutter contre les risques d’erreurs (fig. 1).
2 – Déroulé clinique
L’implant posé, après un délai variant de 6 semaines à
3 mois, l’ostéointégration est vérifiée et contrôlée. Dans un premier temps, le praticien procède à la mise en place d’artifices opératoires pour faciliter l’acquisition à l’aide de la caméra (fig. 2).
Le pilier de cicatrisation ou la prothèse transitoire sont dévissés et le praticien, à l’aide de sa caméra, s’attache à enregistrer le berceau gingival et les faces mésiales et distales bordant l’édentement (fig. 3). Dans un second temps, après avoir sélectionné la position des implants, le déroulé clinique étant aujourd’hui similaire à l’ensemble des caméras, le corps de scannage est vissé ou clipsé (fig. 4) et l’empreinte optique intra-orale est exécutée.
Dans un troisième temps, l’arcade antagoniste est enregistrée. Le corps de scannage est ensuite dévissé, le pilier de cicatrisation ou la prothèse transitoire sont remis en place afin de réaliser dans un quatrième temps l’empreinte optique intra-orale en position d’intercuspidie maximale (PIM), permettant une corrélation de l’arcade maxillaire avec l’arcade mandibulaire (fig. 5).
3 – Les avantages de l’empreinte optique intra-orale en prothèse implantaire
Pour le patient : absence de sensation…