Quelles sont les empreintes nécessaires pour avoir un fichier complet ?
Pour enregistrer la position d’un implant, il va falloir plusieurs fichiers donc plusieurs enregistrements :
- L’arcade avec l’implant (complète ou partielle).
- L’arcade antagoniste (complète ou partielle).
- L’empreinte de l’implant avec un scan body.
- L’empreinte de l’environnement gingival (profil d’émergence).
- L’empreinte de l’occlusion.
- L’empreinte de la prothèse temporaire en place, si elle existe (biocopie).
- Le relevé de couleur des dents adjacentes si le scanner le permet.
Il faut comprendre que l’empreinte de travail au laboratoire est l’empreinte nue, c’est-à-dire juste de la tête d’implant (la vis est déposée). Elle est étendue à l’arcade ou l’hémi-arcade, et l’empreinte antagoniste la complète (arcade ou demi-arcade également).
Les empreintes du scan body, du masque gingival et de la biocopie sont centrées sur l’implant et n’intéressent qu’une à deux dents collatérales à l’implant. Elles sont moins étendues.
L’empreinte en occlusion se fait en vestibulaire des arcades en position fermée, et ne se fait pas sur toute l’arcade : quelques dents suffisent à retrouver l’occlusion.
Malgré un nombre d’empreintes qui peut paraître important, celles-ci sont la plupart du temps très rapides (quelques secondes à quelques minutes), ce qui rend la technique d’empreinte numérique plus rapide que la technique conventionnelle où le temps de prise des matériaux est incompressible.
Quel est le matériel spécifique à l’empreinte optique ?
Tout comme en technique conventionnelle avec les empreintes à ciel ouvert, ciel fermé et clipsée, il existe aussi des variantes en empreinte optique.
L’accastillage implantaire est spécifique (fig. 1 et 2) à la réalisation d’empreintes numériques (en plus du scanner intra-oral), mais le porte-empreinte n’existe plus.
- Les transferts…