Preuves scientifiques
La plupart des études sont réalisées dans des pays où les hygiénistes dentaires travaillent en collaboration avec les dentistes et les parodontologues. Leur rôle est déterminant.
La motivation
La motivation d’un patient à l’hygiène dentaire dépend de facteurs à la fois objectifs et subjectifs. Le stress et l’anxiété peuvent l’empêcher de bien comprendre les nombreuses informations données lors de la première séance, mais ils diminuent lorsqu’il prend conscience de la maladie et de la manière de la traiter. La qualité de la relation avec le dispensateur de soins est essentielle [1].
La nécessité d’éducation
Le changement de comportement et l’amélioration des méthodes d’hygiène orale sont en relation avec la qualité de l’éducation du patient. Celle-ci sera adaptée à ses facultés de compréhension et d’habileté. Elle sera aussi maintenue dans le temps lors de la thérapeutique de soutien, afin d’éviter les récidives [2].
Une grande partie de l’information est oubliée dans l’heure suivante et environ 50 % des recommandations de santé ne sont pas suivies par les patients [3].
La répétition est donc nécessaire. Tous les patients, atteints ou non de maladies parodontales, doivent être éduqués. Les patients les plus familiarisés à la terminologie parodontale ont des indices de plaque moins élevés.
Le choix du matériel
Les études sur le choix des instruments par le patient sont souvent réalisées « à court terme » et sur des patients sains, et elles sont la plupart du temps financées par le fabricant. Elles n’indiquent que peu de différences en termes d’indice de plaque et d’indice gingival ; elles donnent un avantage aux brosses électriques [4]. La réduction de plaque serait en moyenne de 42 % avec les brosses manuelles et de 46 % avec les brosses électriques, ce qui doit rappeler la nécessité de l’utilisation d’instruments complémentaires.