La chirurgie orale est une chirurgie dite « propre-contaminée » (ou de classe 2 selon la classification d’Altemeier) ; elle présente un risque d’infection du site opératoire d’environ 10 à 20 % selon les procédures [2, 7]. Les antibiotiques permettent de diminuer ce risque d’infection postopératoire. Depuis quelques années, dans le contexte de la « médecine fondée sur des preuves », la tendance est de limiter la prescription d’antibiotique. L’objectif de cet article est de préciser les situations cliniques où l’antibioprophylaxie est justifiée ou au contraire inutile, et pour lesquelles il existe une preuve scientifique établie ; de celles où il ressort un très faible niveau de preuve scientifique et pour lesquelles l’antibioprophylaxie est discutée, faisant l’objet de controverses tant dans ses indications que dans ses modalités.
L’antibioprophylaxie en chirurgie orale
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- Publié le . Paru dans L'Information Dentaire (page 85-94)
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