Le métier d’assistant(e) dentaire est contraignant pour le corps et pour l’esprit. Il demande de rester de nombreuses heures debout ou assis(e), en se contorsionnant pour permettre au dentiste d’avoir un accès optimal à la bouche tout en maintenant le confort du patient ; il doit rester « zen ».
L’assistant(e) dentaire fait appel à sa souplesse et sa musculature pour maintenir ainsi des positions statiques contraignantes. Il(elle) doit faire face, d’une part, à la douleur engendrée par ces positions, mais aussi au stress qu’il(elle) ressent venant du dentiste comme du patient. Son corps et son esprit sont donc mis à rude épreuve et le silence du corps est indispensable pour maintenir une attention sereine et, par voie de conséquence, la sérénité du patient.
Ami ?
Sur PubMed (principal moteur de recherche de données bibliographiques de l’ensemble des domaines de spécialisation de la biologie et de la médecine), on retrouve de nombreux articles étayant que l’activité physique améliore trois composantes de l’être humain :
• Sur le plan physiologique : au niveau de l’état général, du système cardio-vasculaire, respiratoire, articulaire, musculaire, osseux, de la sensation de fatigue, du plan cognitif. Il sert même de pompe anti-inflammatoire ; au niveau thérapeutique, il permet de retrouver les capacités énergétiques et fonctionnelles ; au niveau préventif, il lutte contre la sédentarité, l’immobilisation et la sarcopénie (perte de la fonction musculaire). Il a des effets antalgiques.
• Sur le plan psychologique : il diminue l’anxiété, la dépression et le stress, améliore le bien-être, le dépassement de soi, la reconstruction de l’image du corps et favorise le contact.
• Sur le plan social : il favorise l’intégration, la relation de groupe, la reprise du travail, la relation avec autrui.
Selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il faudrait…