La fabrication additive ou impression 3D a déjà inondé un grand nombre de secteurs d’activité de l’industrie et touche, depuis quelques années, les plus petites structures. En effet, son coût à l’investissement baisse et ses atouts séduisent un grand nombre d’artisans qui voient croître rapidement la possibilité de leurs réalisations avec une infinie précision.
Le secteur dentaire est particulièrement impacté par ces nouvelles technologies qui permettent de s’adapter à toutes les solutions prothétiques en cabinet dentaire ou au laboratoire, afin de proposer tous les dispositifs médicaux sur mesure : de l’impression de modèles en résine, issus de cannage par caméra intraorale, à la création de guides chirurgicaux, ou d’armatures calcinables pour les coulées d’alliage métallique, les armatures pour les pressées de céramique, les gouttières en tous genres, PEI, etc. L’imagination n’a pas de limite.
S’il existe différentes technologies de fabrication additives, qui ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients, les applications au dentaire sont cependant à vérifier. Les résines ne sont pas toutes biocompatibles.
Présentation du matériel
C’est ainsi que notre choix s’est porté sur l’imprimante 3D Cara Print 4.0 de Kulzer depuis sa sortie sur le marché à l’IDS 2017. Cette technologie s’est couplée, au laboratoire, au matériel d’usinage déjà en place, et nous permet d’utiliser soit la technique de soustraction, soit la solution additive.
L’usinage au laboratoire étant déjà un réel avantage (il permet de limiter les délais de transport et la logistique, ainsi que le coût de la sous-traitance), il se combine désormais aux avantages de l’impression in lab. L’usinage fut, un temps, le gros plus de certains laboratoires équipés, mais les déchets de matériau consommable, un point négatif (reste important de déchets d’usinage non utilisés). De ce fait, l’impression 3D…