L’univers de la dentisterie numérique est un espace en expansion constante.
C’est de l’empreinte optique, point de départ de la chaîne numérique que partent différents satellites qui ne cessent de se développer. L’acquisition numérique ainsi que la réalisation directe en cabinet existent depuis 30 ans (1, 2). La Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur avec réalisation sur place (CFAO directe) est certainement, à l’heure actuelle, le domaine d’application encore le plus courant. Il demande un apprentissage spécifique pour le praticien. L’approche thérapeutique y imbrique clinique et conception prothétique. Ce qui apparaît dans un premier temps comme plus complexe que les techniques classiques offre au final une ouverture vers de nouveaux modes de traitements
Cependant, lorsqu’il s’agit de restaurer, en une seule séance, un nombre important de dents dans un « temps fauteuil » plus court, les praticiens peuvent opter pour un travail numérique en partenariat avec le laboratoire de prothèse.
C’est là qu’intervient la possibilité d’utiliser ce fichier informatique pour externaliser soit la conception, soit la fabrication de la prothèse.
La pérennité des acquisitions qui nous sont transmises est garantie par le fichier numérique, inaltérable par définition. L’espace internet est alors le vecteur d’échange entre le cabinet et le laboratoire (fig. 1) : après avoir réalisé les empreintes optiques, le praticien remplit une fiche numérique de commande, sur un portail internet.
Elle indique le nom, prénom, sexe, âge, du patient, le type de réalisation à effectuer et la date de livraison. Il est possible d’adjoindre à ces informations des photos du sourire de face et de profil ainsi que des notes ou commentaires concernant le travail demandé. Certains logiciels proposent une connexion de type Messenger dédiée et/ou une passerelle de communication vocale…