Informatisation du Mesh de C.F.A. Moorrees et comparaison des implémentations manuelle et informatique de cette analyse céphalométrique

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°5 - 15 décembre 2018 (page 58-59)

Fig. 1 à 3. Fig. 1 - Analyse du Mesh manuelle. Fig. 2 - Analyse du Mesh informatisée. Fig. 3 - Coordonnées des différents points remarquables.

Information dentaire
Chaque année, pour la fin de leurs études, les internes en DES d’ODF soutiennent un mémoire de recherche clinique. Leurs sujets et leurs formes sont extrêmement variés : études épidémiologiques, évaluations des pratiques professionnelles, analyses critiques ou comparaisons de procédures thérapeutiques, études expérimentales en biomatériaux ou en physiologie… Ces travaux très intéressants contribuent à faire avancer notre discipline et à construire l’orthodontie de demain. Malheureusement, ils restent trop souvent confidentiels au sein de nos universités. La revue L’Orthodontiste a souhaité vous les faire découvrir, un peu à la manière d’une revue de presse, en publiant leur résumé. Si vous souhaitez des informations complémentaires sur un sujet, n’hésitez pas à contacter l’auteur via notre rédaction. Nous vous proposons aujourd’hui quatre premiers mémoires et, comme nous, vous pourrez constater que nos DES ont du talent.

Appréciation esthétique subjective selon différents jurys et approche céphalométrique

Introduction

L’analyse en réseau de Moorrees est une analyse céphalométrique visuelle et didactique, basée sur les proportions du massif crânio-facial vu de profil et illustrée sous forme d’un réseau ou maillage. Cette analyse étant absente des logiciels d’orthodontie français, une méthode d’informatisation est proposée. Les implémentations manuelle et informatique sont comparées.

Matériels et méthodes (fig. 1-4)

20 téléradiographies de profil ont été analysées de façon manuelle et informatisée par deux opérateurs lors de deux sessions. Les temps nécessaires aux implémentations manuelle et informatique ont été relevés. Les distances séparant les coordonnées des 36 points d’intersection de la grille ont été analysées à l’aide de tests de Student. Les reproductibilités intra- et inter-opérateur ont été évaluées à l’aide de coefficients de corrélation.

Résultats (tabl. I)

En moyenne, 3,7 mm séparent chaque point du réseau entre une analyse manuelle et une analyse informatisée. La distance séparant chaque point du réseau construit à deux reprises par le même opérateur passe d’une valeur de 3,1 mm pour la méthode manuelle à 2,2 mm pour la méthode informatisée. La distance séparant chaque point construit par deux opérateurs différents passe de 3,8 mm pour la méthode manuelle à 2,4 mm pour la méthode informatisée. Le temps moyen de réalisation d’une analyse manuelle est de 20’ 46” par opposition à une durée moyenne de 2’ 19” pour l’analyse informatisée.

Conclusion

La méthode informatisée s’avère être beaucoup plus rapide que l‘implémentation manuelle de l’analyse. Elle s’accompagne, de plus, de reproductibilités intra- et inter-opérateur accrues.

Directeurs de mémoire :
Dr Bolender Yves et Dr Bonomi-Dunoyer Hadrien

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